En s'engageant dans ce poste de police, Changbin n'aurait jamais pensé devoir faire face à une affaire aussi inquiétante, une affaire qui attirera l'attention des médias, et surtout, qui changera sa vie.
[ ⚠️ TW : Violence (physique/mentale), maltr...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Felix sentit son cœur battre à toute allure lorsqu'il vit l'homme qui le surveillait se précipiter vers la sortie avec lui. La panique s'empara de lui tandis qu'il essayait de comprendre ce qui se passait. Les bruits des coups de feu, les cris des jeunes blessés et la précipitation générale ajoutaient à la confusion. Avant qu'il ne puisse réagir, il se retrouva traîné hors du bâtiment et jeté dans une voiture.
L'homme, grand et imposant, l'attacha rapidement sur la banquette arrière, serrant les liens autour de ses poignets avec une force brutale. Felix, allongé de force, ne pouvait qu'entendre le grondement du moteur et le cliquetis des portières se verrouillant. Les larmes coulaient le long de ses joues alors qu'il réalisait que son espoir de liberté venait de lui être arraché.
« — Non... Murmura-t-il, sa voix étouffée par la terreur. »
Le moteur rugit, et la voiture s'élança dans la nuit. Le blondinet se mit à pleurer silencieusement, désespéré par l'idée de ne pas avoir été sauvé. Chaque minute semblait une éternité tandis que la voiture roulait sur des routes inconnues. Les lumières des lampadaires se faisaient de plus en plus rares, indiquant qu'ils s'éloignaient de la ville et pénétraient dans des zones plus rurales et isolées.
Après presque deux heures de route, la voiture s'arrêta enfin devant une maison délabrée, entourée de broussailles et d'arbres épais. Felix tenta de lever la tête pour voir où ils étaient, mais l'homme le força à rester couché, tirant brutalement sur les cordes. La porte s'ouvrit et l'homme le tira hors de la voiture avec une froide indifférence.
« — Debout, et pas un mot ! Ordonna-t-il d'un ton menaçant. »
Felix, épuisé et effrayé, ne put que se laisser traîner vers la maison. À l'intérieur, l'air était lourd, saturé d'une odeur de moisissure et de peur. Deux autres hommes les attendaient, leurs regards durs et calculateurs se fixant immédiatement sur Felix.
« — Voici notre petite fouineur... Dit l'homme en jetant Felix au sol. Il nous a dénoncés à la police et a aidé l'un des nôtres à s'enfuir. »
L'un des hommes s'approcha et saisit Felix par les cheveux, le forçant à lever la tête.
« — On va bien s'occuper de toi, ne t'inquiète pas. »
Ils le traînèrent sans ménagement vers une porte menant à la cave. Felix tenta de résister, mais ses forces le trahissaient. La descente dans les escaliers était une succession de chocs douloureux contre les marches en bois rugueux. Une fois en bas, il fut attaché à un tuyau, ses mains suspendues au-dessus de sa tête, bien qu'il soit toujours assis contre un mur froid et humide. Ils lui enfoncèrent un bandeau dans la bouche, étouffant ses protestations et ses cris.
