ANAKIN : Fais-moi découvrir tes étoiles

- 02 - SOFIA

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S O F I A

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Oh... Mais bien sûr que si, je la connais très bien...

Et plus nous nous rapprochions, plus les lampadaires qui venaient de s'allumer, illuminer son visage. C'est bien Sienna.
Elle était habillée d'une longue robe de couleur verte et avait ses cheveux attachés dans une demi-queue de cheval. Elle était magnifique, comme toujours. Bien qu'elle soit plus âgée que moi, j'ai l'impression que c'était une petite jeune de 19 ans, c'est si frappant !

Elle me regardait d'une façon très étrange, je ne sais pas pourquoi, mais je me sentais si mal. Peut-être qu'elle m'a oublié, ou bien qu'elle essayait d'analyser mon visage pour me reconnaître.
Je priais intérieurement que ça soit la deuxième option.

Puis au fur et à mesure que nous nous approchions les traits de son visage s'attendrissaient et je remarquais que naissait un petit sourire sur sa face.
Ouf... R.A.S.

- Mais non ! Je ne peux pas y croire ! Sofia ? Dit-elle en avançant encore plus vite. Mais qu'est-ce que tu as grandi !

Je la vois alors agrippait mes deux bras tout en les balançant comme une enfant.

- Je ne te voyais même plus !

C'est vrai que nous ne nous voyons plus. Bon, c'est en partie de ma faute.

- Je n'habite plus ici, et quand je passe, et bien, je vais voir ma mère très discrètement. Mais ça me fait vraiment plaisir de te voir. Plus le temps passe et plus tu rajeunis dis donc ! Je lui dis en plaisantant.

- Oui, j'avais compris, madame j'habite à Paris ! T'as quitté ce vieux nid et t'as bien fait. Lâche-t-elle en détournant le regard ailleurs.

Son sourire disparaissait... Quelque chose ne va pas ?

- Parfois ça me manque... Mais je suis très contente d'être en partie là où je suis.

- Non, non, non ! Ne dis pas ça... Les pyramides ne te manquent pas, je te le promets, ça ne doit pas te manquer.

Aller Sofia... Lance-toi ! Demande-lui ce qui ne va pas.

- Euh...Si. Sienna ? Il se passe quelque chose ici ? Ma mère ne m'en parle pas vraiment.

Elle me regarde tristement mais essaye de m'adresser malgré tout un petit sourire rassurant.

- Tu sais, c'est dangereux parfois. Il y a beaucoup de violence en banlieue... Et parfois ça touche les familles.