Rencontres inattendues

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Le soleil était à son zénith lorsque Marie et Lucie décidèrent de quitter les rues étroites de Naples pour s'aventurer un peu plus loin. Après une matinée passée à déambuler dans la ville, elles avaient opté pour une journée plus calme, à la découverte des trésors cachés de la côte amalfitaine. Leurs esprits étaient encore émerveillés par les paysages napolitains, et elles espéraient trouver cette même magie dans les eaux cristallines et les falaises escarpées de la côte.

— « Je suis tellement contente qu'on ait décidé de faire cette excursion en bateau, » dit Lucie en ajustant son chapeau de soleil. « Ça va nous faire du bien de respirer un peu d'air marin. »

— « Et de voir la côte depuis la mer, c'est toujours plus impressionnant, » répondit Marie en souriant, ses lunettes de soleil dissimulant son regard émerveillé.

Les deux amies montèrent à bord d'un petit bateau touristique qui offrait une vue imprenable sur les paysages à couper le souffle de la côte amalfitaine. Les falaises abruptes, les petites criques secrètes, et les maisons colorées perchées sur les hauteurs formaient un tableau d'une beauté à couper le souffle.

Alors que le bateau glissait doucement sur l'eau turquoise, Marie et Lucie se détendaient, profitant de la brise marine. Elles ne pouvaient s'empêcher de prendre des photos, tentant de capturer chaque instant de cette journée parfaite.

— « Regarde là-bas, cette petite crique, » s'exclama Marie en pointant du doigt une anse isolée. « Ce serait incroyable de s'y baigner, non ? »

— « Oui, mais je pense qu'on va se contenter de la vue pour aujourd'hui, » répondit Lucie en riant. « On pourrait finir par manquer le bateau si on s'aventure trop loin. »

Alors qu'elles échangeaient des sourires complices, le bateau fit escale dans un petit port pittoresque. Elles descendirent, décidées à explorer les environs avant de continuer leur excursion. Les ruelles pavées étaient bordées de boutiques d'artisanat local, et l'odeur enivrante des citronniers se mêlait à celle de la mer.

Après avoir flâné quelques heures, elles s'arrêtèrent dans un café en terrasse, surplombant la mer. L'endroit était animé, mais pas bondé, ce qui leur permettait de profiter de l'atmosphère locale sans être submergées par les touristes.

— « Deux limoncellos, s'il vous plaît, » demanda Lucie au serveur avec un sourire.

— « Bon choix, » répondit une voix masculine derrière elles. Les deux amies se retournèrent, surprises, et tombèrent nez à nez avec deux hommes qui se tenaient non loin de leur table.

Marco était le premier à s'avancer. Grand, la trentaine bien affirmée, il dégageait une aura de confiance naturelle. Ses cheveux bruns, légèrement ondulés, encadraient un visage aux traits marqués, où ses yeux clairs, presque perçants, contrastaient avec sa peau bronzée. Il portait une chemise blanche légèrement déboutonnée, révélant un début de tatouage sur son torse, ce qui ajoutait à son allure décontractée mais soignée.

Antonio, qui suivait de près, était tout aussi imposant. Plus grand que Marco, il avait une carrure athlétique. Ses cheveux, coupés courts, étaient d'un noir de jais, et ses yeux, d'un brun profond, semblaient tout aussi pénétrants. Contrairement à Marco, Antonio arborait un style plus classique, avec une chemise bleu marine bien ajustée et un pantalon beige. Il avait cette élégance naturelle propre aux Italiens, accentuée par une montre en cuir noir qui brillait à son poignet.

Les deux hommes affichaient un sourire chaleureux, presque charmeur, qui fit instantanément baisser la garde de Marie et Lucie.

— « Excusez-nous de nous imposer ainsi, » dit Marco d'une voix douce mais assurée. « Nous avons entendu votre commande et nous ne pouvions pas nous empêcher de nous présenter. Vous semblez apprécier les bonnes choses de la région. »

Le chant des sirènes et des balles.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant