Au cœur des hero [bkdk + reader]

Chapitre 1

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Tu étais plongée dans l'univers captivant de *My Hero Academia*, ton regard rivé à l'écran de ton ordinateur, quand un coup discret retentit à la porte de ta chambre.

— Chérie, viens manger, lança ta mère d'une voix mi-sévère mi-affectueuse. Ça fait des heures que tu es scotchée à ton écran. Demain, je te préviens, ça ne se passera pas comme ça.

— Quoi ?! Mais maman, c'est le dernier arc ! s'écrias-tu, une pointe de désespoir dans la voix. Tout le monde est en danger, ils vont peut-être mourir !

— Eh bien, qu'ils meurent, rétorqua-t-elle avec un soupçon de sarcasme. Au moins, tu sortiras de ta chambre !

— Maman, tu ne peux pas dire ça, c'est cruel ! protestas-tu.

— T'es trop grande pour les dessins animés, ma chérie. Il serait temps de grandir un peu... À ton âge, moi, je...

Tu l'interrompis, exaspérée :

— Oui, maman, je sais. « Tu allais chercher les patates dans le champ et tu étais productive. » On dirait un disque rayé, change un peu de discours, pour une fois.

Son visage se durcit.

— Je ne te permets pas de me parler comme ça ! Ce soir, pas de téléphone ni d'ordinateur. Viens mettre la table.

— Maman, s'il te plaît, chuis désolée !

— Il n'y a pas de « mais », insista-t-elle. Viens mettre la table.

— Oui, oui, j'arrive...

En silence, tu descendis l'escalier en songeant que tu aimerais tant pouvoir intégrer l'U.A., rencontrer Bakugo, vivre des aventures extraordinaires. Si tu devais choisir un alter, ce serait « manipulation de la santé » et « télékinésie ». Vivre avec Aizawa, ton héros préféré, serait un rêve devenu réalité ! Là-bas, tu serais utile, tu en étais certaine. Ici, tu n'étais qu'une adolescente qu'on considérait comme inutile et menteuse.

— T/P ! T/N ! JE T'ORDONNE DE VENIR METTRE LA TABLE TOUT DE SUITE !

— Merde !

Tu te précipitas dans les escaliers et mis la table. Durant le dîner, une douleur aiguë te saisit soudainement, te pliant en deux. Ton père remarqua immédiatement ta pâleur.

— Ça ne va pas, chérie ? Tu es toute pâle.

— Je sais pas... J'ai l'impression que mon ventre va exploser.

— Tu n'es quand même pas enceinte ?

— Papa, j'ai 15 ans...

— C'est à cause de ton téléphone que tu es comme ça, trancha ta mère.

— Ça commence... murmuras-tu.

— Va te coucher, conseilla ton père. Je vais chercher des médicaments et prendre rendez-vous chez le médecin.

Tu hochas la tête et montas dans ta chambre, mais avant d'atteindre le sommet des escaliers, ton corps devint lourd. La tête te tournait.

— C'est quoi ce bordel... ah... putain, j'ai mal...

Tu te laissas glisser au sol, espérant apaiser la douleur, mais elle ne faisait qu'empirer. Un cri de douleur s'échappa de tes lèvres avant que tu ne t'effondres dans un bruit sourd.

— T/P, ma chérie, ça va ? J'ai entendu du bruit ! appela ta mère.

Ta vision se troubla, des taches noires dansant devant tes yeux. Tu ne parvenais plus à bouger. Tu te sentais glacée, incapable de comprendre ce qui se passait. Puis, lentement, la douleur s'atténua... Est-ce que j'étais en train de... mourir ?

Quand ta mère entra, elle trouva un spectacle horrifiant : sa fille étendue sur le sol, le teint blafard, un filet de sang au coin des lèvres. Elle s'agenouilla précipitamment à tes côtés, te prenant le visage entre ses mains.

— T/P ?! T/P ?! Réveille-toi ! Parle-moi ! Qu'est-ce qui t'arrive ?!

Désolée, maman... pensais-tu en sombrant. Je suis désolée de te faire vivre ça. Pardonne-moi...

Tu tentas de parler, mais les mots restèrent coincés dans ta gorge. Tu te sentis dériver dans les ténèbres, le néant t'enveloppant. Puis, lentement, une chaleur t'envahit, te ramenant à la surface.

Où est-ce que j'ai atterri, bordel de merde...

Tu te réveillas dans une chambre lumineuse, un sentiment de déjà-vu te tenaillant. Tu te relevas, malgré le vertige, et tombas face à un miroir. Ton reflet te stupéfia.

— MAIS ? POURQUOI MES CHEVEUX SONT TURQUOISE ?! MAMAN VA ME TUER !

Mais où étais-tu ? Il fallait prévenir tes parents que tu allais mieux. Tu courus à travers les pièces inconnues, cherchant un signe de vie. Tout te semblait étrangement familier.

— Mais bordel, où suis-je... ?

Tu remarquas enfin des portes avec des noms inscrits dans une langue que tu ne connaissais pas, mais que tu pouvais lire.

— Momo ? C'est quoi ça encore ?

C'était comme vivre un rêve bizarre, mais une pièce remplie de voix attira ton attention.

En entrant, la lumière t'aveugla un instant.

— Eh ? Mais c'est notre T/P ça ! Comment ça se fait que tu sois déjà debout ? On nous a dit que tu ne te réveillerais pas avant une semaine ! Ça va ? demanda une voix joyeuse.

Tu n'arrivais pas à voir son visage.

— Mais... t'es qui, au juste... ?

Il éclata de rire.

— Laisse tomber, elle est cassée.

— Tu peux pas dire ça, Kacchan ! Elle nous a tous sauvés ! Sans elle, tu ne serais plus là !

— Tch, Deku, la ferme, lança une autre voix.

Attends... c'est une blague ? Comment ça se fait que ces personnes agissent et s'appellent comme dans *My Hero Academia* ??

Je vais avoir l'air d'une folle, mais je dois essayer...

— Izuku ?

— Oui ?

La lumière s'adoucit, et tu distinguas enfin leurs visages. Izuku, Kirishima, et Bakugo, tous étaient là.

— Au putain de bordel de merde...

Les yeux de Bakugo s'écarquillèrent.

— T'es tombée sur la tête, nerd ? Tu te prends pour qui à parler comme ça ?

Mais putain de merde, chuis où bordel ????

Tu te recroquevillas, paniquée, tirant sur tes cheveux.

— Non, non, non, NON !

— Hey, ça va ? demanda Izuku, inquiet.

— J'ai l'air d'aller bien, ducon ?! lâchas-tu, désespérée.

Ils te regardèrent, choqués, tandis que tu t'évanouissais sous le coup du stress.

Tu te réveillas dans une pièce qui ressemblait à une infirmerie. Une vieille dame, Recovery Girl, était à tes côtés, posant un tissu humide sur ton front.

— Ah, tu es enfin réveillée, dit-elle doucement. Tes amis s'inquiétaient pour toi.

De quoi elle me parle, la vieille... ? Tout est flou après avoir vu Bakugo et Izuku... J'ai mal à la tête...

— Tu n'as pas de problèmes vitaux graves, mais ménage-toi un peu.

Et c'est là que tu réalisas que tout avait changé.

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