Chapitre 11

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J'étais en train de regarder une vidéo sur les bébés quand j'ai entendu Issam rentrer

Lui: tu viens pas accueillir ton mari ?

Moi: non tu sens va tlaver

Ce malade mental il m'a chopé par le cou

Moi: À L'AIDE AU VIOL

Lui:fjihff tu dhjgdfjkiffc t'es complètement folle de crier ça tu veux que la police elle m'arrête ?

Moi: oui espèce de criminel

Lui: espèce d'idiote pourquoi tu l'as dit à ibra?

Moi: t'assume pas heinnnnnn

Lui: c'est pas drôle wsh il sait que j'ai bouyav sa soeur

Moi: c'est pas toi qui m'a bz c'est moi jte bz

Lui: t'es sur ?

Moi: jte la met dans tes fesses

Lui: mdrrrr. Accouche seulement. Après je vais te boxer

Moi: on verra ça

On était en train de retrouver notre complicité petit à petit mais ce qu'il m'a fait ne quittera jamais mon esprit. La vengeance est un plat qui se mange glacé Issam.

Il était entrain de dormir paisiblement, pendant que j'étais en train de penser à la manière dont je pourrais me venger. En ayant mûrement réfléchi, je me suis rendue compte que je ne connaissais pas assez Issam. Je devrais en apprendre plus sur lui pour pouvoir échafauder un plan. C'est vrai quoi, après tout, j'avais tout mon temps...

Je suis descendue et je me suis assise sur le canapé. Vous savez, ça fait tellement mal. Qu'après tant de mois, à me faire tomber amoureuse, à me mettre en confiance, il gâche tout de cette manière. Mon coeur souffre de cette trahison. C'est tellement dur de découvrir que celui qu'on aime n'est pas celui qu'on pense qu'il est. Et un pressentiment me dit que ce n'est pas le seul mauvais côté qu'il cache. Je dois faire très attention à dans quoi je me lance. Dès demain j'attendrai qu'il parte au travail pour aller à la chasse aux informations, même si cela signifie devoir renouer avec une personne que je souhaitais plus jamais revoir de ma vie.

Je suis remontée, et je me suis allongée à ses côtés, rongée par mes pensées. La nuit allait être longue...

J'ai fini par m'endormir. Au petit matin il était toujours là.

Moi : tu ne vas pas travailler?

Lui : je préfères rester à la maison quelques temps pour m'occuper de toi

Moi : c'est inutile je me débrouille très bien toute seule

Il s'est relevé en fronçant les sourcils

Lui : rah ouais dis moi si tu veux me mettre à la porte hein ça va plus vite

Purée il allait vraiment me mettre des bâtons dans les roues celui-là.

Moi : l'enfant que je porte est très matérialiste donc il faut que tu travailles pour subvenir à nos besoins

Lui : et qu'est-ce que cet enfant matérialiste t'as demandé ?

Chronique d'AishaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant