Amants le jour, Rivaux la nuit ( Attal x Bardella )

Chapitre 3

Retour dans le passé
6 mois plus tôt

Jordan était à un dîner d'affaire avec deux de ses collègues : Michèle et Paul.
Ils discutaient de comment ils pourraient faire pour que le Rassemblement National arrive au pouvoir.

Au fil des discussions, une idée traversa la tête de Michèle.

« - Putain, mais oui ! La voilà la solution.

– Quelle solution ? Demanda Jordan.

— Bah, pour faire passer le Rassemblement national au pouvoir.

– C'est quoi ?

– Il faut jouer sur l'insécurité des Français, il faut leur faire peur et montrer que le gouvernement de Macron n'est pas assez bien. Il faut qu'il n'ait plus qu'un seul choix : voter RN.

– Et tu veux t'y prendre comment ? Répliqua Jordan curieux.

– Il faut saccager la ville. Tous les politiciens du RN pourraient mettre des masques pour ne pas se faire prendre et détruire Paris et parfois d'autres villes.

– Ça me parait un peu trop pour être réalisable et je ne pense pas que les autres acceptent. T'en penses quoi toi, Michèle ?

— Il a raison, on n'a plus le choix, et au pire, on peut être que trois, non ?

– Nous trois ? Mauvaise... Euh, bon, au pire, on essaie une nuit. Dans une semaine, le temps de tout préparer. Si ça ne va pas, on arrête, si ça marche, OK. Si notre parti est élu, on arrête pour montrer qu'on ne laissera pas faire ça. Si Macron démissionne, mais qu'on n'est pas élu, alors on continuera jusqu'à l'être. Par contre, jamais personne ne devra être au courant ! Si j'apprends que l'un d'entre vous a parlé, il y aura de sérieuses conséquences, c'est clair ?

- OK, on se rejoint demain chez moi pour tout mettre en place ? »

...

Le lendemain au soir, tous se réunirent chez Michèle pour développer leur plan.
Paul leur dit qu'il avait eu des masques en trop à cause d'une mauvaise commande pour le carnaval de sa fille.
« Vous pensez quoi des masques ? demanda Paul

– Euh, c'est une blague ? Répondit Jordan.

– Bah quoi ?

– Ce sont des masques pour la cour de récré. Ils sont jaunes et enfantins. On ne va pas porter ça. Non, mais des masques emoji jaunes, tu rigoles, j'espère ?

– Tu proposes quoi ?

– Je suis d'accord avec Paul sur ce coup-là. On ne va pas passer une commande de masque maintenant ! On pourrait remonter jusqu'à nous trop facilement. Puis je trouve que ça pourrait être comme notre ephigie.

– Ouais ! bon ! ok ! de toute façon, on ne nous reconnaîtra pas. Et on s'habillera en pantalon et veste à capuche noir pour faire peur.

– On irait à trois tout le temps ? Si on disparaît tout le temps à trois, c'est suspect ?

– Ça dépendra des jour. La première fois, on ira à trois, après, non. dit Jordan, et aussi il faudra qu'on tague les murs en disant que la ville nous appartient et que tout le monde est sous nos ordres, enfin qu'on propage la haine, quoi si on veut faire les choses bien. Quitte à commettre l'illégalité, autant ne pas se donner de limite.

– Et pour le nom, demanda Paul. J'ai toujours rêvé d'avoir un surnom.

– Paupaul ? se moqua Jordan.

– Non, idiot, pas en tant que Paul !

-Autant laisser les médias s'en occuper ! »

Après s'être mis totalement d'accord sur tout, il fut aux alentours d'une heure du matin. Il était temps pour eux de passer à l'action. Ils se rendirent tous les trois masqués en plein centre de Paris.

Ils ne savaient pas par où commencer, mais Michèle cassa un abri bus, ce qui entraîna Paul et Jordan à casser quelque chose d'autre aussi.

De coups en coups, rapidement, les trois y prirent goût, mais surtout Jordan. Pour lui, c'était un moyen de décompresser sa charge de travail.

15 minutes après, au moment de partir, car ils entendaient les sirènes de police, Michèle et Paul s'enfuirent en courant (même si vu leur âge...). Jordan, lui, par contre, continua de casser. Il y avait pris goût. C'était lui le plus retissant à cette idée et au final c'est celui qui l'a le plus apprécié.

Le soir d'après, ils recommencèrent, ils blessèrent accidentellement une petite fille. Paul et Michèle décidèrent d'arrêter, c'était trop pour eux. Ils ne voulaient blesser personne, seulement faire leur. Jordan lui décida de continuer, il y avait pris goût. Il se moquait de savoir qui allait être blessé, en plus, au moins, il y aurait encore plus de peur.

Le matin même après le premier événement, la presse prit vent de l'affaire, la troisième fois ce fut la police.

Environ 1 semaine après avoir tout arrêté, Michèle et Paul menacèrent de dénoncer Jordan s'il continuait. Mais ce fut un échec, car Jordan les prévenu que s'ils parlaient, il le regretterait amèrement. Ils avaient des dossiers compromettants sur eux.

...

1 mois plus tard En regardant un discours de Macron à propos du Smiley Masqué, Gabriel eut une révélation. Si un homme masqué détruisait la ville, un autre homme masqué devait la sauver. Il se dit qu'il essaierait une nuit. Il était doué en tir à l'arc et avait déjà pratiqué un art martial. Il prit des vêtements bleu foncé assortis à sa cagoule, un deformateur de voix comme son adversaire, un arc, un couteau... Et se rendit au lieu de la casse. Il savait exactement où aller, car étant important au sein du gouvernement, les informations leur étaient transmises en direct.

...

Sur les lieux, il aperçut le Smiley masqué, il lui cria :
« Tu aimes casser ? » Tu casses, tu répares. Crois-moi, tu vas réparer et jamais plus tu ne recommencerai ! T'as bien profité un mois, mais c'est fini !

– Oh un schtroumpf qui se la joue hero... T'es rien face à moi ! C'est chez moi ici et je vais bien t'empêcher de me voler ça ! »

Les deux se jetèrent l'un sur l'autre.