𝑺𝒂𝒏𝒂𝒂: 𝑳'𝒆𝒔𝒑𝒐𝒊𝒓 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒗𝒊𝒗𝒓𝒆.

04

                            

Marseille' 15h32 📍

Après ce qu'il s'est passé avec Iliyan je ne l'est plus revu. Et en ce qui concerne mon frère je ne l'est plus revu non plus,il est parti et je ne sais pas où.

Maman: Sanaa !!

Moi: Ouii ?

Maman: Viens.

Je me lève et me dirige en direction de la cuisine.

Moi: hm ?

Maman: tiens.elle me tend une liste de courses va acheter tout ça .

Moi: Tout ça ?? Pourquoi ?

Maman: Y'a ta sœur et la famille de son mari qui viennent demain.

Moi: oh nan pas eux..

La famille du mari à ma sœur c'est vraiment des hypocrite , ils sont hyper insolents parce qu'il croient qu'ils sont supérieurs à tout le monde.

Maman: Moi non plus j'suis pas contente mais va acheter quand même.

Je sors de la cuisine et je vais dans ma chambre pour m'habiller.

Un jean large gris,un sweat à capuche gris et mes new balance 9060 grise et blanche.

Je définis mes bouclés vite fait et les laisses détachées.

J'ai pas le temps de me maquiller donc je met juste de l'anticerne et du mascara.

D'ailleurs moi et le maquillage on ne fait qu'un.c'est comme ma thérapie. J'ai appris à me maquiller à 15 ans grâce à ma cousine Hind.

Je sors enfin de la maison et je descend les escaliers.

                                   [...]

Je suis à l'arrêt de bus ça fait 30 minutes il est toujours pas là.

Et puis je peux pas y aller à pied c'est trop loin.

Je suis donc sur mon téléphone en espérant que le destin m'envoie quelqu'un.

Je sens la présence de quelque chose devant moi donc je lève la tête.

Moi: Iliyan ??

Lui: En chère et en os.

Moi: Mais ? Qu'est-ce que tu fais la ?

Ça fait 2 semaines que je me demande où il est et il apparaît devant moi comme une fleur sur sa moto.

Lui: Tu parles trop monte.

Moi: J'monte pas avec toi j'ai des choses à faire.

Lui: Monte.

Moi: Non.

Il se descend de sa moto et avance vers moi,il attrape mon bras et me fais asseoir derrière lui.

Moi: Mais ça va pas ?

Lui: Accroche toi.

Moi: -souffle- ou ?

Il ne me répond pas et prends mes mains pour les placer sur sa taille.

                                 [...]

Aprés avoir failli perdre la vie huit foid et s'être fait crier dessus par 14 conducteurs, on s'est arrêté sur une petite plage.
Je me suis assise sur un rocher et il a fait de même.

Ça fait au moins dix minutes qu'aucun de nous ne parle. C'est pas un silence gênant,c'est plutôt apaisant.

J'étais dans mes pensées jusqu'à ce que je décide de briser ce silence.