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Le lendemain soir...

Nous sommes tous complètement dévastés, il nous a fallu énormément de temps avant de sortir... Je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer...

J'envoie un message à Maryam.

Moi : Salam Maryam, on bouge quand pour que je puisse le battre ?

Maryam : Tu veux vraiment y aller ? Tu sais, mon frère m'a tout raconté. Ne te force pas, repose-toi !

Moi : J'ai besoin de vider ma haine...

Maryam : D'accord, Salim va venir te chercher alors.

J'attends un moment avant de recevoir une nouvelle notification.

Maryam : Tu peux descendre !

Moi : J'arrive !

Pendant que je mets mes baskets, Jounayd me voit (il était 00h30).

Jounayd : Tu vas où ?

Moi : Je te raconterai quand je rentrerai, ok ? Mais ne t'inquiète pas, ce n'est rien.

Jounayd : *essuie sa larme et sa crotte de nez qui coule* Vas-y, fais attention à toi surtout.

Moi : Ne t'en fais pas, allez, repose-toi Jou.

Je descends et me dirige vers l'arrière de la voiture. J'ouvre la portière et je vois déjà Maryam.

Elle : Salam Chaymae, va à côté de Salim !

Moi : Non, non, t'inquiète, toi va devant, t'es folle ?

Maryam : Je sais que t'es pas d'humeur, mais va quand même à côté de lui !

Je ne fais pas de chichis et m'assois à côté de lui.

Salim : Salam... je pue ou quoi ?

Moi : *rire forcé* Un peu...

Salim : Menteuse.

Je lâche un petit rire et je regarde par la fenêtre, je continue de pleurer en silence. Je vois Salim se tourner et me regarder à travers le reflet de la vitre, il me lance souvent de petits regards.

Salim : Pleure pour l'instant, après, tu transformeras cette peine en haine.

Moi : Il me manque...

Salim : Tu m'as dit que tu voulais le tuer ?

Moi : Oui.

Salim : Tu le tueras comme lui a pu tuer ton frère.

Je ne réponds pas et regarde la route.

Maryam : T'as pas pris de tenus de rechange avec toi ? Tu sais, il y a des douches là-bas, tu aurais pu te changer.

Moi : Ah... je ne savais pas... la prochaine fois alors...

Maryam : T'inquiète, je te prêterai une tenue.

Moi : Tu rigoles ou quoi ? Jamais de la vie ! Je me laverai chez moi !

C'est bien plus lourd que le mot « je t'aime »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant