Un jeune homme arriva sur les lieux de la prise d'otages.
Un magnifique centre commercial qui avait ouvert ses portes aujourd'hui. C'était vraiment pas de chance.
Il avait les cheveux blonds en épis, et les yeux rouge sang.
Il était en civil, il n'avait pas eu le temps de prendre son uniforme de gendarme. Il avait juste pris son arme.
Un homme de son âge arriva, il avait les yeux et les cheveux verts.
-Oï ! Deku ! On a quoi ?
Appela le blond.
-Une prise d'otages, Katchan, je te l'ai dit au téléphone...
-Les otages triple andouille.
-Ha ! Hum, on sait qu'il y a un petit garçon avec sa mère, une famille et une vieille femme. Mais, il y a sûrement d'autres personnes. Et pour l'instant, aucun blessé.
-Ok. Les preneurs d'otages ? On sait quoi sur eux ?
-Rien.
C'était un homme aux cheveux rouges qui venait de parler. Un autre gendarme de la brigade du blond.
-Comment ça rien ?!
-Il a raison, on n'a même pas vu leurs visages.
-Vous savez combien ils sont au moins ?
-Deux, de ce qu'on a vu, ils sont deux.
Répondit le rouge.
-Ok, j'ai un plan.
Le blond expliqua son plan aux deux lieutenants.
-C'est du suicide Katchan !
-Bro ! Tu veux vraiment faire ça ?
-Je suis un gendarme, je dois être prêt à mettre ma vie en jeu.
-Laisse-nous au moins connaître leurs revendications, s'il te plaît, Katchan...
-Si ça t'amuses.
Le vert prit le téléphone avec empressement, et appela le magasin où étaient les preneurs d'otages.
-Pourquoi vous appeler ?
Dit l'un des preneurs d'otages.
-On veut connaître vos revendications.
Lui répondit le rouge, avec un voix douce.
-On veut rien, juste faire sauter ce centre commercial, le système politique doit changer.
-Les civils à l'intérieur n'y sont pour rien !
Dit le vert.
-Leurs morts est pour le pays, ils mourront dignement.
-Les otages n'ont pas à mourir pour ça !
Lui dit le blond.
-Peut-être, mais nous avons décidé qu'ils allaient mourir pour leur patrie, alors, ils mourront pour leur patrie. Le centre commercial sautera à midi.
Le preneur d'otages raccrocha.
-Je dois appliquer mon plan, on n'a pas le choix. Il est onze heure, on a qu'une heure pour faire sortir tous le monde.
-Mais, on pourra pas t'aider !
-Izuku, il a raison.
Dit le rouge en s'adressant au vert.
-Mais...
-Deku, on a plus le loisir d'attendre. J'y vais.
Le blond prit un micro et le cacha dans le col de son t-shirt, puis, il posa son arme de service avec son téléphone sur la table.
