Prologue

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Les flammes rugissantes dansaient devant mes yeux, leur chaleur écrasante enveloppant chaque parcelle de mon être. La peur me saisissait, me laissant seule face à cette dévastation.
Je me sentais vulnérable, impuissante, comme si le feu dévorait non seulement le paysage, mais aussi mon âme. La terreur m'engloutissait, me laissant perdue dans ce cauchemar sans fin.
Les flammes m'encerclées. Plus j'essayais de sortir plus il y avait des chances de me brûler.


— 1 : 25


Je me réveille en sursaut, mon souffle court et ma peau moite, encore imprégnée de la chaleur des flammes de mon cauchemar. La sensation persistante de ces flammes tranchantes m'entourant me laisse en proie à la panique, m'empêchant de reprendre pleinement mon souffle. Mon corps tremble sous l'effet de cette terreur nocturne, et la sueur perlant sur mon front témoigne de l'intensité de mes cauchemars. Je lutte pour retrouver mon calme, mais les vestiges de mon rêve brûlant continuent de me hanter, même dans le monde éveillé.

Je ne pouvais plus rester dans cette chambre, en tout cas pas toute seule. Je descends en bas pour trouver Kiara dans sa chambre. Elle ne s'était pas encore couchée étant donné qu'elle devait travailler.

Kiara : Qui y'a t'il ? Pourquoi tu ne dors toujours pas  ?

MoiJe peux dormir avec toi s'il te plaît ?

Kiara : Bien sûr. Tout va bien ?, dit-elle avec un air inquiet

Moi : Ouais, mais je me sentais seule dans ma chambre, dis-je avec un sourire forcé

Kiara : Bien-sûr tu peux venir, je dois juste ranger mes affaires.

Moi : Laisse moi t'aider.


Le lendemain — [7:22]


Kiara : Rebecca, tu va être en retard. Dépêche toi.

Moi : Oui oui, je me dépêche

Kiara : Le chauffeur t'attend.

Moi : D'accord, à ce soir

Encore une journée tout à fait banale. Je me dirige vers le lycée. Je dois y aller même si je sais ce qui m'attend là-bas.

Wilson (chauffeur) :Vous êtes drôlement silencieux aujourd'hui, mademoiselle.

Moi : C'est si visible que ça ?

Wilson : D'habitude vous êtes très bavarde.

Je le regarde avec un air froid

Wilson : Euh... je... je veux dire vous êtes très énergétique le matin.

J'ai éclaté de rire en entendant la manière dont il bégaie :

Moi : Je fais peur à ce point ? Voyons Wilson tu n'as pas à avoir peur de moi

Wilson : Oui, mais votre regard, c'est... comme celui de votre père

Moi : Mais moi au moins je ne l'utilise pas pour terroriser tout le monde, dis-je en reprenant un air sérieux.

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