𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟏𝟕 : 𝑳𝒂 𝒎𝒊𝒂

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ABEL DAVIES

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— Pourquoi m'as-tu donné rendez-vous ici ?


Dès l'instant où la voix prenante de la rousse s'est fait entendre, je n'en pouvais déjà plus. Je voulais qu'elle rentre chez son père.

Et je vais me marier avec elle vous dites...?

Les bruits de ses escarpins qui claquent contre les marches de mes escaliers quand elle les montait, me demandant pourquoi l'avais-je invité.

Sa tenue contrastait parfaitement avec le déroulement de l'après-midi. Elle portait des escarpins noirs vernis qui suivaient la courbure de ses jambes, vêtue d'une longue jupe en jean, fenter à l'avant.

Sur son buste, un maillot blanc la couvrait et sur ses épaules, c'était une simple veste en cuir qui l'a protégé du froid.

Mon regard se baissait vers ma montre, il était dix-huit heures, elle avait trois heures de retard.


— Tu es en retard.

— J'avais des choses à faire, bien plus importantes que de te voir.


Sa dernière phrase, elle l'avait chuchoté, espérant que je ne l'entende pas. C'était raté. Mes bras se croisaient contre mon torse quand elle arrivait à ma hauteur.


— Tu es une femme vraiment malhonnête.

— Non, je suis honnête, je dis tout ce que je pense.


Elle décidait de me dépasser par la droite en se mettant à regarder ses ongles, me demandant où devait-elle aller, mais ma main droite attrapait la sienne, je la levai légèrement vers moi avant d'y déposer mes lèvres.

Subtil.


— Mais je ne te dérange pas ?

— La politesse. Dans mon monde, c'est comme ça que l'on salue les femmes. En leur faisant un baisemain.

— Tu sais comment je les salue les hommes, moi ? Un coup de genoux dans leurs bijoux de famille.


Auraa reprenait possession de sa main en me lançant un regard noir. Quand elle se retournait, prête à continuer sur ma terrasse, je lui faisais parvenir que l'entrée était de l'autre côté.

Elle soupirait en m'écoutant, et de mon côté, je ne pouvais m'empêcher de ricaner. Je ne savais pas combien ils étaient dans sa tête, mais ils en avaient beaucoup.

Je passai devant elle en ouvrant les doubles portes. Auraa inspecta l'entrée avant d'essuyer ses talons sur la grille.

Bon, c'est déjà ça.


— Bon, je te fais la visite étant donné que tu emménageras ici. Il vaut mieux que tu connaisses.


Elle ne disait rien, se contentant simplement de regarder ce qui l'entourait.

Au bout du long couloir que nous traversons, des tableaux décorent les murs blancs.

Par moment, mon visage se retournait, bien que ses talons faisaient toujours du bruit. Je voulais juste m'inquiéter de sa présence.

Son doigt manucuré était coincé entre ses lèvres rouges et son regard se reposait vers mon dos.


— Nous allons commencer par les étages supérieurs, je te montrerai le bas plus tard.


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⏰ Dernière mise à jour : Sep 22 ⏰

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𝐓𝐡𝐞 𝐊𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐋𝐨𝐯𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant