J'ouvris les yeux, la nuit noire m'accueillit. Le souffle me manqua et je me tournai juste à temps pour cracher un liquide rouge.
Pendant quelques minutes, je ne fis que tousser, les souvenirs me revenant petit à petit. J'étais sensé être mort. Le saut aurait du me tuer. Le saut de cette hauteur m'avait tué.
Ma vision devient soudain plus claire et c'est la que je remarque que alors qu'il fait noir tout aux aulentours, une petite lumière semble allumée au dessus de moi. Levant la tête pour voir d'où cette lumière provient, je remarque un anneau doré flottant. Celui-ci suit les mouvements que je fais, restant tout le temps à quelques centimètres de ma tête.
Je lève la main pour essayer de toucher cet anneau mais arrête le mouvement en la voyant remplie de sang. Je baisse alors la tête et me lève précipitamment en voyant la flaque de sang autour de moi. Malheureusement, c'était sans compter le poids ayant apparu sur mon dos qui me fit tomber en arrière. J'atterris en plein dans la flaque et celle-ci fit un gros splash. Ce n'était vraiment pas mon jour.
J'étais très proche d'abandonner et de me recoucher mais la curiosité me poussa à regarder dans mon dos ce qui m'avait fait tombé.
"Des ailes, il ne manquait plus que ça. Je suis maudit, c'est pas possible." Dis-je tout en haut en remarquant les deux nouveaux appendices qui avaient décidé de pousser sur mon dos.
Je ne sais pas combien de temps exactement j'avais passé là à observer mes nouvelles ailes en me demandant si le paradis avait décidé de me faire une mauvaise blague mais je sais que si la sonnerie de mon téléphone ne m'avait pas coupée, je serais probablement rester là encore très, très, très, très longtemps.
Prenant mon téléphone dans la poche de ma veste, celui-ci par miracle fonctionnait encore après cette chute, je vis que ma mère c'était ma mèrequi me téléphonait. Je me dépêche d'accepter l'appel avant de coller le téléphone à mon oreille. Très mauvaise idée, me rendis je compte quand ma mère absolument hystérique me détruisit le tympan de sa voie mélodieuse.
"IZUKU, MON FILS TU ES VIVANT !", hurla-t-elle avant que sa voix ne rompe en sanglot.
En l'entendant sangloter comme cela, je maudis silencieusement Izuku du passé qui avait penser que laisser ma mère seule avait été acceptable. Comment est-ce que j'avais pu tomber si bas au point que la réflexion qu'elle puisse vouloir se debarasser se moi m'était venue ?
Me reprenant doucement, je commençai à pleurer à mon tour avant de fondre en excuse. Ma mère répondit directement que qu'importe ce que j'avais fait, ce n'était pas grave, qu'elle allait tout arranger, que tout irait mieux et alors que j'étais la derrière mon école miteuse à pleurer en parlant dans un téléphone, je me mis à la croire. Je me sentis comme un bambin de nouveau, sûr que ma mère pourrait tout arranger et que ses bisous magiques avaient vraiment le pouvoir de me guérir.
Je n'eus pas le cœur à refuser quand elle me demanda de venir me chercher en entendant le stress et la peur dans sa voix, elle resta accrochée au téléphone pour pouvoir me parler tout le long de son trajet. Quand une dizaine de minutes plus tard elle arriva la ou j'étais, elle laissa son téléphone tombé par terre en me voyant dans cette marre de sang avec mes vêtements coloré en rouge. Ses sanglots reprirent de plus belle et elle me prit dans ses bras, ne portant même pas attention à mes nouvelles ailes et à l'anneau flottant au dessus de moi.
"Je suis tellement, tellement désolé Izuku. Comment est-ce que j'ai pu ne rien remarqué, mon pauvre bébé." Dit-elle en me serrant dans ses bras, sans prêter la moindre attention au sang qui devait tâché ses vêtements.
"Ce n'est pas de ta faute Maman, ça n'a jamais été de ta faute. Je suis désolé. Pardon Maman." Lui dis-je en réponse en la serrant dans mes bras avec la même intensité.
Une éternité passa pendant laquelle on se serra dans les bras, s'excusant chacun de fautes que l'autre nous avait déjà pardonné.
Une vague de fatigue me prit soudain et je regardai ma mère dans les yeux avant de lui dire; "Je veux rentrer à la maison Maman." En entendant cette phrase, les larmes qui avaient enfin arrêté de couler sur le visage de ma mère il y a peu de temps reprirent de plus belle, et pourtant, elle sourit en me regardant comme si j'étais la chosela plus précieuse au minde en ce moment même. "Oui, rentrons a la maison Izuku."
Elle se releva avant de m'aider à me relever mon tour. J'étais un peu incertain sur mes pieds à cause du poids en plus dans mon dos et elle le vit directement, me laissant m'appuyer à elle le temps de la route. Heureusement on ne croisa personne sur le chemin jusqu'à la maison, cela aurait probablement un peu difficile d'expliquer deux personnes en sang et l'ambulance ou la police auraient très certainement été appelé.
Une fois la maison, elle ne dit rien. Elle m'accompagnait à la salle de bain avant de m'amener un pyjama. Puis, elle sortit simplement de la pièce.
Je pris donc une douche avant de jeter mes vieux vêtements, ceux-ci étaient complètement irrécupérable.
Je rejoignis en suite ma mère sur le canapé un peu incertain, celle-ci s'était changée entre temps. Sans un mot, elle souleva un des coins de son plaid, m'invitant silencieusement à la rejoindre.
Je finis par m'endormir la, emmitouflé dans ce plaid avec elle tandis qu'elle passait ses doigts dans mes cheveux murmurant des paroles rassurantes. Mes ailes, elles, formaient un cocon autour de nous, semblant essayer de nous protéger du monde extérieur qui nous avait déjà tellement blessé sans le faire exprès.
___________________________________________
Ce chapitre est plus court que les prochains mais je n'avais pas envie de rajouter autre chose. J'aime bien la note sur laquelle il se finit.
Désolé pour toute erreurs possibles, je ne me suis pas relue.
VOUS LISEZ
Angel Deku
FanfictionTu me l'avais demandé Kacchan tu te souviens? "Si tu tiens tant à devenir un héros, j'ai bien une solution. Saute du haut d'un toit et prie pour avoir un alter dans ta prochaine vie" Et bien je t'ai écouté. Et je pense que je peux te dire merci. C'...