Les murmures de Fougeret

L'enfance de la raison

Camille est une femme de la trentaine, au tempérament calme et réfléchi. Elle a toujours été une personne rationnelle, qunlqu'un qui croit en la logistique et la science, plutôt qu'aux superstitions et aux phénomènes paranormaux. Grande lectrice, elle est fascinée par les mystères, mais elle aborde chaque énigme avec l'esprit d'une enquêtrice, cherchant des réponses tangibles et concrêtes. Son allure est dicrète, avec des longs cheveux châtains souvent attachés en un chignon négligé, des yeux d'un ver profond, et une prédilection pour des vêtements confortables et pratiques, souvent dans des tons neutres.

Camille avait grandi dans une petite ville de province, loin du bruit des grandes métropoles. Ses parents, tous deux enseignants, lui avaient appris dès son plus grand âge l'importance de la raison et de l'éducation. Son père, professeur de physique, lui racontait souvent comment chaque phénomène étrange avait une explication rationnelle.
« Les fantômes n'existent que dans les livres ma chérie » lui disait-il en souriant, lorsqu'elle, petite venait le voir après un cauchemar.

Camille n'était pas une enfant peureuse. À l'école, elle excellait en sciences, posant toujours des questions, cherchant à comprendre comment fonctionnait le monde autour d'elle. Les autres enfants la considéraient comme une sorte de petite encyclopédie, toujours prête à éxpliquer pourquoi le ciel est bleu ou comment fonctionne un moteur. Cette curiosité insatiable pour le savoir la distinguait des autres, mais la mettait aussi parfois à l'écart. Elle préférait souvent la compagnie des livres à celle des camarades de classe, se plongeant dans des ouvrages de sciences et de mystère.

Adolescente, Camille avait vécu une expérience qui, bien que troublante, ne fait que renforcer sa foi en la logique. Une nuit, alors qu'elle avait environ que quinze ans, elle avait été réveillée par des bruits étranges venant du grenier de la maison familiale. Le coeur battant, elle s'était aventurée seule, une lampe de poche à la main, pour découvrir la source de ses sons inquiétants. Ce qu'elle trouva, c'était un nid de
chauve-souris qui avait élu domicile sous les tuiles du toit. La révélation l'avait soulagée, mais aussi amusée: ce qui avait semblé être un phénomène mystérieux avait en fait une explication très simple.

Cet épisode était resté gravé dans sa mémoire, non pas pour le frisson initial, mais pour la satisfaction qu'elle avait éprouvée en expliquant ce qui aurait pu passer pour une hantise. C'est avec cet esprit rationnel que Camille avait grandi, devenant une adulte qui abordait chaque situation avec pragmatisme et une certaine émotionnelle.

Cependant, malgré sa nature logique, Camille avait toujours une fascination secrète pour les légendes et les histoires anciennes, non pas parce que elle y croyait, mais parce que elle aimait comprendre d'où elles venaient, pourquoi elles persistaient dans l'imaginaire collectif. C'était cette curiosité qui l'avait conduite, des années plus tard au château de Fougeret, un lieu chargé d'histoire où la frontière entre le réel et l'imaginaire semblait particulièrement ténue.

Ce château représentait pour elle un défi intellectuel, un endroit où elle pourrait enfin tester ses croyances contre des récits qui, selon les dires, défiaient toute logique. Mais au fond d'elle-même, quelque chose d'inexplicable avait toujours attiré Camille vers des lieux comme celui-ci, peut-être une trace, même infime, de la petite fille qui avait un jour craint des fantômes avant de les dissiper à la lumière de sa lampe torche.

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J'espère que ce format et que ce genre de thème vous a plu.

Ma rentrée est mardidonc je pense poster 1 ou 2 par week end car je vais à l'internat.

BONNE JOURNÉE ET BONNE SOIRÉE À VOUS.
À LA PROCHAINE.