Chapitre 1 - Ginny

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-Allez, fais pas ta timide, on sait tous ici que tu kiffes montrer tes seins, rigole-t-elle.

Je la regarde par-dessus en serrant les dents aussi fort que possible. Si je pouvais ne serait-ce que l'écorcher là maintenant, je sauterai sur l'occasion sans l'ombre d'une hésitation.

-Dépêche-toi ! dit-elle en reprenant son sérieux d'un coup.

Je la toise de haut en bas et m'approche d'elle, les poings serrés. Si elle n'arrête pas de parler tout de suite, je lui en colle une.

-Ecoute-moi bien, sale pétasse, si tu me donnes encore un ordre aussi petit soit-il, je t'étrangle et te donne à bouffer aux rats.

Elle ne bronche pas pendant quelques instants, puis fini par dire :

-Les personnes de ton genre ne me font pas peur. Si tu crois qu'avec des menaces tu vas me faire peur, tu te fourres le doigt dans l'œil ma grande.

Soudain, elle claque des doigts et je sens deux bras me porter et me plaquer contre les casiers derrière moi. Je regarde ses acolytes tour à tour d'un air menaçant et crache :

-Lâchez-moi, sale larbins, ou vous subirez le même sort qu'elle, dit-je en montrant la grande brune d'un geste de la tête.

-Tsss...ce n'est pas comme ça qu'ils vont t'écouter. Il faut savoir brosser un chien dans le sens du poil si tu veux le dresser.

Elle s'approche du brun qui tient mon bras droit et lui caresse la mâchoire.

-Eux, ils ont très bien compris comment la hiérarchie de ce lycée se déroule.

Son attention se reporte sur moi et elle arrête sa caresse sur son larbin.

-Toi, néanmoins, tu n'as toujours pas compris la leçon. Tu vas voir, je vais te la donner une bonne fois pour toute. Après, tu ne me feras plus chier, je peux te le promettre, ricane-t-elle.

Elle se recule un peu et cherche quelque chose dans ses poches de jean arrière. Soudain, je la vois sortir un briquet et elle me lance un regard malicieux avant de continuer de fouiller sans cesser de me fixer. Je vois ses yeux s'illuminer lorsque je comprends qu'elle a trouvé ce qu'elle cherchait. Elle sort lentement un paquet de cigarette de son autre poche et en sort une.

-Tu vois, j'en ai ras le bol que les mecs te matent, ils ne parlent que de toi et ne s'intéressent qu'à toi, bien que tu sois en surpoids. Ce sont seulement tes seins qui les intéressent et ça me frustre encore plus.

Ses yeux se reportent sur ma poitrine protubérant. Je ne suis pas à plaindre, mais cela n'est pas grâce à ma morphologie, seulement dû à mon surpoids. J'ai tout essayé pour m'enlever ces kilos en trop, le régime, le sport, me faire vomir, mais rien n'a marché jusqu'à présent. Alors je vis avec et je n'ai pas le choix que de m'accepter tel que je suis.

-Donc tu vois, pour m'assurer de ne plus avoir cette jalousie maladive envers toi, je vais régler cette histoire.

Je la vois sortir une cigarette de son paquet et l'allumer. Le briquet éclaire son visage lui donnant un air encore plus terrifiant. J'essaie de me défaire de mes assaillants mais peine perdue. Ca empire plus les choses que ça ne les règle.

Elle inspire une bouffée de sa cigarette et m'expire la fumée en pleine figure, puis elle coince sa cigarette au coin des lèvres et entreprend de détacher les boutons de mon uniforme en chantonnant. Une fois fait, ses yeux se rivent de nouveau aux miens et je sens la haine les illuminer.

-Je vais te les rendre si laid, que même quand tu baiseras, tu ne seras pas capable de retirer ton haut.

Ses accolytes éclatent de rire et je commence sérieusement à paniquer quand elle prend sa cigarette entre son pouce et son index et m'écrase cette dernière entre les deux seins. Je serre les dents si forts que j'ai l'impressions que je vais les casser. Il est hors de question de lui donner la satisfaction de m'entendre crier.

-tu n'as pas mal ? Tu supporteras bien de le vivre une deuxième fois alors, pétasse ! crache-t-elle énervée.

Je me retiens de l'insulter, sachant pertinemment que si j'ouvre la bouche, je ne pourrai m'empêcher de crier de douleur.

Je la vois porter de nouveau sa cigarette à ses lèvres et inspirer une longue bouffée avant de me l'écraser de nouveau sur la poitrine. Cette fois-ci, je ne peux m'empêcher d'hurler de douleur et crie entre mes dents.

-Aahhh, comme ce son sonne doux à mes oreilles...

Sale pétasse, je te ferai regretter tes gestes, quoi qu'il m'en coûte...



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