Pensées sur la possessivité

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J'aime pas "tu es à moi". Et j'aime pas la réponse "j'appartiens à personne".

Je comprends l'envie d'obsession, de possession.

Je crois qu'on a toujours besoin de se raccrocher à quelque chose. Qu'on a besoin d'un truc stable, qui sera toujours là quoi qu'il arrive.

Mais au final qui est le plus faible ?

Je pense que c'est celui qui dit "tu es mienne". Parce que c'est lui qui a besoin de posséder quelque chose, quelqu'un qu'il n'a pas déjà, qu'il n'a pas encore.

Est-ce qu'on peut aimer être possédée ?

Parce que d'un côté si l'on est possédée, notre possesseur est notre phare. Il sera toujours là parce qu'on sera toujours là.

Mais si on est toujours là, autant se posséder soi-même.

On pourra dire que cela dépend de la manière dont on est traitée. Mais je ne parle pas de la vie, des livres, des films. C'est plus vaste. Vague. Océan. Question vertigineuse, pas sûre de pouvoir y répondre.

Mon avis sur ce sujet est déjà bien pris, bien tranché.

Non.

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