- 𝑷𝒓𝒐𝒍𝒐𝒈𝒖𝒆 - 𝑳𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔

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{𝑻𝑾}

𝑳𝒂𝒏𝒈𝒂𝒈𝒆 𝒈𝒓𝒐𝒔𝒔𝒊𝒆𝒓

𝑫𝒓𝒐𝒈𝒖𝒆

18+

𝑺𝒖𝒋𝒆𝒕𝒔 𝒔𝒆𝒏𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔

𝑻𝒆𝒓𝒎𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒐𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒔



Tout va bien se passer. Fais comme d'habitude et tu pourras enfin sortir de ce monde de merde. C'est ce que je me dis tout le temps quand j'attends que l'inscription des jeux se termine.

Moi, c'est t/p Yuna, nom qui signifie Lune. C'est vrai que j'aurais été étonnée si mon nom était soleil. Faut dire que ça me correspond pas trop. Pas du tout même.

Les jeux de pique ? Ma spécialité. Les jeux de cœur ? Encore plus.

En effet, appart mes capacités physiques et mon intelligence, tout ce que je sais faire c'est mentir. En partie grâce à qui ? A mon père bien sûr !

Eh oui, si ce petit bâtard ne m'avait pas élevée dans la merde, la violence et la solitude, je ne serais pas devenue la femme que je suis aujourd'hui. Je me serais faite bouffer par ces connards insensibles dès le premier jeu, ou même, avant ce pays qu'il appelle.

Qui ? Le chapelier. L'homme qui dirige la plage. Un lieu où on est tous censés s'entraider afin de rassembler toutes les cartes et rentrer chez nous un par un.

Pour moi, c'est juste un lieu rempli de gens stupides.

Les membres de cette utopie font la fête toute la journée comme s'ils ne pouvaient pas mourir d'une seconde à l'autre. En plus, chaque soir, quand c'est l'heure de jouer, ils courent partout et crient comme des timbrés. Des vrais malades mentaux.

Moi, je fais partie des activistes. Activistes ? Pourquoi je les appelle comme ça ? Qui est encore le con qui a pris un nom pareil ? Il y a pas plus contradictoire sérieux.

Les activistes sont les personnes responsables des armes à la plage. Ce qui veut dire que ces trous du cul les utilisent pour terrifier tout le monde.

Aguni est le chef. C'est un ancien policier. Il est facile à reconnaître, il a presque pas de cheveux. Sa voix est hyper grave, je crois qu'il a pris de la testostérone en pilule.

Ça va, je m'entends plutôt bien avec lui. Il est une des seules personnes intelligentes ici. On en a tout les deux rien à foutre des autres. Je veux dire, on s'en fous si un de nos alliés meurt ou autre. Il se sert des activistes qui sont à son service comme des petits chiens. Surtout Niragi.

C'est un des activistes. Son sens de la stratégie est vraiment déplorable. Il peut être intelligent, quand il fait des efforts.....beaucoup d'efforts.

Cet homme est vraiment détestable. Il tue les gens pour un oui ou pour un non et viole toutes les femmes qu'il voit. Pas la peine de vous préciser qu'il l'a fait avec moi.. Aguni aussi me l'a fait. Mon corps a été sali. Très sali. Depuis mon adolescence.

Il se balade avec sa mitraillette sur son épaule en PERMANENCE. Il a des piercings partout sur le visage et il tire la langue tout le temps. La honte de faire ça vraiment. Un jour je vais lui mettre une droite en plein dans sa gueule il va rien comprendre.

Moi aussi il me suit partout comme un chien. Peut être parce que je suis différente des autres et que j'ai peur de rien. Ce qui est faux évidement, bien sûr que j'ai peur. Mais comme je l'ai dit, mentir est à peu près tout ce que je sais faire.

Mentir, manipuler, me battre. Voilà ce que j'aime. Plutôt, ce que je suis obligée de faire. J'ai travaillé tellement dur pour devenir la patronne d'une grande entreprise de journalisme à Tokyo. Hors de question que j'abandonne en laissant ces chiens me piétiner en me transperçant la tête au laser ou je ne sais quoi.

J'ai fugué la maison, que dis-je, le cagibi de mon père quand j'avais 14 ans. Dans mon quartier, les adolescents sans domicile sont fréquents. Des gangs sont formés, et j'en ai fait partie. C'est comme ça que j'ai appris à me battre. Tout le monde me prenait pour la petite frêle sans défense. Pourquoi je suis partie de chez moi selon eux ? Bande d'imbéciles. Mon putain de père communiquait en frappant. Alors je connaissais le minimum en terme de défense.

Pour gagner de l'argent, j'utilisais mon corps auprès de ces gros pervers de 50 ans. Pas la peine de vous faire un dessins, je pense que vous avez compris. Ça m'a rapporté beaucoup d'argent, assez pour me payer le lycée. J'ai réussi à aller dans un lycée privé. Comment ? En m'arrangeant avec le directeur qui était lui aussi marié. Les mecs me dégoûtent. Ils sont vraiment prêts à tout pour mouiller leur queue dans plus jeune qu'eux.

Faut dire que le corps d'une mineur excite plus les pères de familles mariés que le corps de leurs femmes. Ça me dégoûte.

Le seul moyen d'oublier tout ça était de voler la drogue des jeunes de mon gang. Bordel, qu'est-ce que ça faisait du bien d'en fumer.

Après le bac, j'ai pu me payer des études aux États-Unis. J'ai toujours su me débrouiller à l'école, même si j'ai loupé 2 ans de ma scolarité.

Après l'université, je suis restée à New York entant que journaliste. Je suis retournée à Tokyo et j'ai continué le journalisme dans un poste plus haut. Mon CV s'était sacrément rempli avant de revenir au Japon.

J'ai grimpé les échelons et voilà. J'étais tout en haut.

J'attraperai le mec qui a fait tout disparaître. J'avais enfin une vie normale..

Je ne me laisserai pas faire.

Je ne me laisserai pas faire

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𝕋𝕠𝕚 𝕖𝕥 𝕞𝕠𝕚 𝕔𝕠𝕟𝕥𝕣𝕖 𝕝𝕖 𝕞𝕠𝕟𝕕𝕖 ✰ | Chishiya x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant