Breath Of Hope - 𝐏𝐞𝐝𝐫𝐢

𝟐𝟑

(Petite note, à la fin faites moi savoir votre avis sur la prochaine histoire)

TW : Avant de commencer le chapitre je voulais vous prévenir qu'il y'aurait une scène de -18, je préviendrais au moment venu pour ceux ou celles qui ne veulent pas la lire et également à la fin de la scène pour reprendre la lecture. Bonne lecture 🫶🏻

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Elvira

Nous arrivâmes finalement devant la maison de mes parents à Madrid alors que le soleil commençait à se coucher, baignant la ville d'une lueur dorée. La maison familiale se tenait là, imposante et familière, mais le contraste entre son apparence accueillante et l'anxiété qui me rongeait était frappant.

Je regardai la maison, les mains tremblantes, les pensées en ébullition. La nervosité me saisissait de plus en plus fort, et je pouvais sentir une crise d'angoisse se profiler. Le trajet avait été long, et même si Pedri avait été incroyablement réconfortant et compréhensif, une part de moi était toujours en proie à la panique.

— On est arrivés, murmurai-je, ma voix tremblante. C'est maintenant ou jamais.

Pedri se tourna vers moi, remarquant immédiatement le changement dans mon attitude. Il posa sa main sur la mienne, ses doigts se refermant doucement autour des miens pour me donner un peu de soutien. Il pouvait voir l'anxiété dans mes yeux, et il se rapprocha, son regard empreint de tendresse.

— Elvi, je suis là avec toi. Prends une profonde respiration, et sache que tout ira bien, murmura-t-il, sa voix douce et apaisante.

Je fis de mon mieux pour suivre ses conseils, mais la tension dans mon corps ne se dissipait pas. Pedri défit lentement sa ceinture de sécurité et se tourna entièrement vers moi. Avec une délicatesse infinie, il déplaça une mèche de cheveux de mon visage, puis caressa doucement ma joue, son contact me procurant une chaleur réconfortante.

— Écoute-moi, continua-t-il, ses yeux plongés dans les miens. Peu importe ce qui se passe à l'intérieur, je suis avec toi. Tu n'as pas à affronter ça seule.

Ses mots étaient comme un baume sur ma détresse. Il s'approcha encore plus, sa main glissant lentement le long de mon cou, sa paume effleurant ma peau avec une tendresse presque érotique. La proximité de son corps, son souffle chaud contre ma peau, amplifiait chaque sensation.

— Merci, Pedri, murmurai-je, la voix à peine audible. Ça signifie tellement pour moi que tu sois ici.

Il me regarda avec une intensité qui fit battre mon cœur plus fort. Sa main se posa sur ma nuque, et il me tira doucement vers lui, nos visages se rapprochant. Il déposa un baiser léger sur mon front, un geste empreint de douceur et de soin.

— Tu es incroyablement courageuse, Elvi. Ne l'oublie pas, dit-il, sa voix chargée d'émotion.

Je fermai les yeux un instant, m'abandonnant à ce réconfort. Quand je les rouvris, je vis le sourire rassurant de Pedri, et cela me donna la force nécessaire pour affronter ce qui m'attendait. Je l'enlaçai tendrement, me sentant enveloppée par sa chaleur et son soutien.

— Allons-y, dis-je finalement, ma voix plus ferme, mais encore tremblante.

Pedri me serra légèrement contre lui, puis ouvrit la porte de la voiture. Nous sortîmes ensemble, et alors que nous nous dirigions vers la maison de mes parents, il me lança un regard encourageant.

Je frappai à la porte, le cœur battant la chamade. Lorsque la porte s'ouvrit, je vis mon père, son expression oscillant entre la surprise et l'incompréhension en voyant Pedri à mes côtés.