Breath Of Hope - 𝐏𝐞𝐝𝐫𝐢

𝟒

Elvira

Après la remarque taquine d'Amalia, je sentis mes joues s'empourprer encore plus. Les gars commencèrent à se préparer pour partir. Pablo et Amalia furent les premiers à se lever.

- À demain, Elvi, chuchota Amalia en me serrant dans ses bras.

- Bonne nuit, Amalia, répondis-je doucement.

Une fois Amalia et Pablo partis, Ferran et les autres suivirent rapidement, remerciant Raphinha pour l'hospitalité.

- Je vais rentrer aussi, dit Ferran en s'étirant. C'était une super soirée. À refaire bientôt !

- À bientôt, Ferran ! dis-je en lui faisant un signe de la main.

Finalement, il ne restait plus que Pedri, Raphinha, et moi.

Raphinha montra à Pedri la chambre où il allait dormir.

- Voici ta chambre pour ce soir, Pedri, dit Raphinha en ouvrant la porte. Les draps sont propres, et tu trouveras des serviettes dans le placard.

- Merci, Raphinha, répondit Pedri avec un sourire reconnaissant. C'est vraiment sympa de ta part.

Alors que Raphinha se retirait pour aller se coucher, Pedri se tourna vers moi, un air un peu hésitant sur le visage.

- Jusqu'à quand tu restes ?

Je baissai les yeux un instant avant de répondre.

- Demain soir, je retourne à Madrid, répondis-je doucement, sentant un pincement au cœur à l'idée de quitter cet endroit et ces personnes.

Pedri acquiesça, une lueur de tristesse passant dans son regard.

- D'accord. En tout cas, profite bien de ta dernière journée ici ! dit-il avec un sourire rassurant.

- Merci, Pedri. Bonne nuit, répondis-je avec un sourire.

- Bonne nuit, Elvi, dit-il avant de se diriger vers sa chambre.

**

Une fois seule dans ma chambre, je me changeai rapidement et me glissai sous les couvertures. La journée avait été longue et riche en émotions, et la fatigue commençait à se faire sentir. Je fermai les yeux, espérant que le sommeil viendrait rapidement.

Mais au lieu d'un repos paisible, je me retrouvai plongée dans un cauchemar qui semblait terriblement réel.

Je me trouvais dans un parc que je connaissais bien, un endroit que j'avais autrefois aimé. Alejandro, mon ex-petit ami, était là, debout devant moi. Son visage, autrefois si familier et rassurant, était maintenant empreint de froideur et de cruauté.

- Elvira, tu es tellement naïve, tu le sais ? lança-t-il, ses mots cinglants me transperçant le cœur.

Je sentis une douleur sourde monter en moi, la même que j'avais ressentie ce jour-là.

- Pourquoi fais-tu ça, Alejandro ? demandai-je, la voix tremblante. Nous étions heureux, pourquoi tout détruire ?

Il éclata de rire, un son glacial qui résonna dans mes oreilles.

- Heureux ? Tu te fais des illusions, Elvira. L'amour, ça n'existe pas. C'est juste un jeu, et tu as perdu, dit-il avec un sourire cruel.

Les images défilèrent, les souvenirs de nos disputes, de ses trahisons et de ses mensonges. Chaque mot, chaque geste de sa part me rappelait pourquoi j'avais fermé mon cœur aux hommes, pourquoi je ne croyais plus en l'amour.