La princesse du désert .

Chapitre 1 : La promesse

Salem w3likoum,
Comment allez-vous  ?
J'hésitais depuis bien longtemps à poster ou pas , l'envie de montrer cette histoire que je renferme dans mes brouillons m'a toujours envoûté. Cette année , je vais pouvoir me focaliser sur mon but .
Écrire .

Les chapitres vont s'agrandir petit à petit je commence avec 2K pour celui-ci. Le prochain 4K ect...👌🏽

Merci pour votre lecture .❤️❤️‍🔥❣️💋

La princesse du désert

h-dial
présente

Je me réveille doucement, clignant des yeux avec précaution. Mon corps se sent lourd, fatigué après cette sieste. J'ai fait un rêve horrible, mais le souci, c'est que je l'ai oublié dès que mes yeux se sont ouverts. Je me souviens cependant du malheur qui m'envahissait, de la peur et de la haine que je voyais dans mes propres yeux. Sans m'en rendre compte, des larmes s'échappent de mes yeux. Je les essuie en les frottant. Ils sont rouges, ma peau est couverte de chair de poule, et je me sens horrible, en sueur.

Mais quel était ce rêve si troublant ?

La domestique entre, tapotant la majestueuse porte en or qui ferme ma chambre. Elle me regarde en souriant, mais son sourire disparaît rapidement, laissant place à l'inquiétude.

Maryem : Sbah El Kheir, ma douce Hayat.

Je ris doucement face à son jeu de mots.

Moi : Shah El Noor, madame Maryem, dis-je avec un sourire difficile.

Maryem : Vous allez bien, princesse Hayat ?

Moi : Euh... oui, soufflai-je doucement.

Elle se dirige vers ma salle de bain et revient avec une serviette mouillée. Son regard inquiet est si pur. À mes yeux, elle est la mère que je n'ai jamais pu avoir. Dire que je l'aime ne serait pas suffisant, je donnerais ma vie pour madame Maryem. C'est la femme la plus belle et charismatique que j'ai rencontrée. Ses yeux turquoises portent de petites cernes, témoins de la fatigue de son âge, et ses joues douces sont d'une beauté à couper le souffle.

Elle prend la serviette et la pose sur mon front, puis sa main se glisse sur ma joue, ses sourcils se fronçant.

Maryem : C'est cela que vous appelez « aller bien » ? Vous êtes brûlante. Oh, ma douce, ça va aller, Hayat. Allah va te guérir et tu pourras bientôt voir son Altesse qui ne demande que toi. Qu'Allah te guérisse, ma chérie.

Elle est tellement attentionnée. Je l'ai toujours aimée pour ses mots doux et ses magnifiques paroles. Mes larmes montent, et j'ai peur de finir un jour sans elle, abandonnée.

Mon cœur se brise à l'idée que mon père veuille me voir. Toute ma vie, il m'a haïe, car il aurait voulu un fils pour son trône, mais je suis née à la place. Ma mère est morte en me mettant au monde, et lui ne voulait pas se remarier ; il voulait seulement sa femme et l'enfant qu'il avait tant espéré. Ma simple existence a détruit trois vies entières. Il m'a nommée Hayat, ce qui signifie vie en arabe. Je me suis toujours reproché d'être née, et il m'a répété sans cesse que j'avais tué ma mère.