On dit souvent que « si » on faisait tel chose « alors » ça serait forcément mieux.
Mais et « si » vous faisiez cette chose « mais » que ce serait finalement pire ?
« - J'ai bien fais de le faire, j'ai souffert le martyr, j'ai vu des gens tomber à...
Je m'écroulai sur mon lit, épuisée par toute ces heures supplémentaires. Et à peine avais-je posé la tête sur l'oreiller que je me confondu en souvenirs du passé...
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« — Je t'aime ! avait-il crié dans la classe bondée de monde.
— On peut peut-être parler seul à seul ? Avais-je demandé genre par la situation.
— Mais je t'aime ! Et je veux que le monde entier le sache ! Que veux que le monde entier sache pour toi, pour moi et pour nous !
—Tu vas m'obliger à parler devant tout le monde ?
Il me regardait avec une expression d'incrédulité.
— « Nous » ? Avais-je commencé. Quel « nous » ? Il n'y en a jamais eu et il n'y en aura jamais. Je ne t'aime pas, point. Arrête de te croire spécial à mes yeux. Enfin, oui tu l'es, car je te déteste tout spécialement.
Il me regardait, ne sachant apparement pas quoi répondre, ainsi que toutes les personnes présentes dans la classe. Mais je m'en fichais, il l'avait bien mérité après tout ce qu'il avait fait.
— Saku- — Ne prononces pas mon nom. Dis-je irritée.
Je ne m'attardais pas dans cette salle à l'ambiance pesante et partis aussitôt du lycée, les larmes aux yeux. Je me contenais, me disant qu'il ne méritait pas que je pleure pour lui, qu'il ne méritait pas mes larmes et mon temps.
Je marchais, sans savoir où j'allais, me contenant autant que possible. Ce n'est qu'une fois arrivée à un parc que je repris complètement mes esprits. C'était là-bas que j'allais lire, prendre l'air, et que j'allais m'évader. C'était également dans cet endroit qu' « il » m'avait embrassé pour la première fois.. Foutu baisé, si seulement j'avais..
Je m'approchais d'un étang. L'eau était calme et semblait paisible, les arbres dansaient au rythme du vent, l'herbe était verte et douce, on pouvait voir de petits animaux sillonner leur territoire, les canards et les cygnes nageaient avec élégance, et les rares personnes qui se promenaient semblaient elles-mêmes admirer cet endroit.
J'avais beau y venir souvent, ce petit coin de paradis paraissait différent à chaque fois.
Je regardai mon reflet dans l'étang mais soudain la réalité me rattrapa et mon reflet s'éteignît par des larmes qui coulaient. Ma vue se troubla et je ressenti le besoin de tout lâcher, mais je n'arrivais pas à m'y résoudre. « Il » ne me ferait pas craquer, jamais ! Je séchais mes larmes et me promenais dans le parc. Plus j'avançais plus je me sentais mal. Je me mis à courir, aussi vite que possible, les mains tremblantes.
J'haletais, après 5min à courir, mais je ne voulais pas m'arrêter, je continuais encore, plus vite encore, me faisant mal à la poitrine. Mon cœur me lançait des piques, une douleur intérieur me faisait ralentir, mais je ne m'arrêtais pas.
