4: le renouveau

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Julien

Un noeud léger s'installe à l'intérieur de mon estomac alors que je viens tout juste de rentrer à l'intérieur du bâtiment auquel je travail :

" Chez Monsieur Miller".

Je m'installe sur ma chaise de bureau en silence, encore sous le choc de ces retrouvailles et de ces souvenirs nostalgiques.

Comment aurait-elle pu penser une telle chose ? Que je l'aurai trahis par de l'espionnage... Maintenant que je lui ai expliqué la vérité j'espère qu'elle ne se fera plus d'idées.

— Tout va bien ? Me demande Mademoiselle Perrin.

— Oui oui, je suis seulement un peu fatigué.

— C'est compréhensible !

Elle attend quelques minutes en se mordant les lèvres l'air embarrassée, puis décide finalement de quitter la pièce. Je plonge alors dans mes plus anciennes pensées.

Il y a bien des moments particuliers auxquels Élisa m'a remémorés tout à l'heure.

Je me souviens lorsqu'on jouait à cache-cache tous les deux quand on avait à peine 9 ans. Nous avions fait ce jeu dans un champ de maïs. Cependant,  nous nous étions perdus. Nos parents étaient obligés de nous interdire de retourner là-bas après cela. Mais nous nous étions bien amusés.

Je laisse échapper un petit rire en pensant à cela.

Il y a aussi ce jour où il pleuvait. Ce jour, où j'avais mis pour la première fois mes grandes bottes qui m'arrivait jusqu' au genoux, pour sauter dans les grandes flaques d'eau. Mais à chaque fois, nous tombions dans la boue. Ce qui déplaisait fortement bien sûr, encore une fois, à nos parents.

C'était le bon vieux temps. Il y a tant de souvenirs que je voudrai revivre, auxquels je ne pourrai concevoir qu'ils ne s'échappent de ma tête.
On a tous une partie dans notre cœur, où l'enfance est reste encré.

Mais, alors que je suis en train de réfléchir à tout cela, j'entends soudainement le grincement de la porte qui s'ouvre. Je me lève immédiatement en fronçant les sourcils.

Cela ne peut pas être Perrin, elle vient de sortir...

À ma grande surprise, ce sont des visages très familiers qui se dévoilent.

— Hello mon chéri ! me lance ma mère les bras grands ouverts.

Elle m'embrasse en me serrant fortement comme à sont habitude. Mon père lui, entre sans dire un mot avec une pipe dans sa bouche. C'est aussi habituel.

— Je... Je ne m'attendais pas à vous voir ici.

— Ne sois pas aussi surpris voyons ! dis mon père sèchement, nous prenons de tes nouvelles.

Il s'avance vers mon bureau, puis, pose son coude sur un dossier que j'avais soigneusement mis de côté. Ce qui pli toutes les feuilles empilées.
Je fait une grimace en voyant cela.

— Alors, comment marche les affaires ?

Ses pupilles dans son regard bleu, se mettent à pétiller et ses lunettes rectangulaire s'abaissent. Cette pair est beaucoup trop grande pour lui. Ses cheveux blancs sont magnifiquement bien coiffé. Il a toujours été carré sur la beauté. D'ailleurs c'était toujours lui le dernier à se faire attendre dans la salle de bain.

— Nous ne sommes pas à la banque Robert !

Ma mère elle, s'est fait une coloration.
Le roux a toujours été sa couleur préférée. Elle disait que le vert sapin allait en général bien aux Rousses et qu'elle rêvait d'en mettre.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 16 ⏰

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