- Je suis bien comme ça ? - venait-il de demander.
Habillé de manière élégante, le jeune homme se contemplait devant la glace, tournant et se retournant sur lui-même. Grâce au reflet que lui procurait le meuble, il lança un regard pleins d'interrogation à son ami. Celui-ci ne le regardait pas vraiment et l'avait à peine écouté. Son regard à lui, était empli de désespoir.
- Attends, tes cheveux sont mal coiffés. - lui faisait-il croire.
Tout ceci n'était que prétexte. Il ne voulait en aucun cas le voir, lui, s'apprêtait pour sa petite-amie, se faire beau pour elle. Prétendre l'aider était l'unique solution qu'il avait trouvé pour passer un peu de temps avec lui, avant que ce ne soit trop tard. Sans qu'il ne le lui demande, il en avait profité. Profité pour s'occuper de lui, le toucher, le sentir près de lui. C'est alors que ses mains s'étaient doucement emparés de ces cheveux pour les dompter. Touchant du bout des doigts la chevelure si douce de celui qu'il désirait tant. Sans y faire attention, il les remit de la même manière, c'est-à-dire, parfaitement bien.
- Yah ! Tu es sûr que tu as fait quelque chose là ? - demanda l'aîné.
- Bien sûr que j'ai fait quelque chose ! Ils sont mieux comme ça. - menti le cadet.
Désormais assis sur son lit le plus vieux des deux hommes réfléchissait. Faisait-il une bêtise ? Allait-il se prendre un râteau ? Découvrant son ami complètement perdu, il s'installa à côté de lui. Sa main vint se placer dans le dos du plus âgé, le caressant doucement de celle-ci. Cette douce caresse avait le don de le rassurer dans n'importe quelle situation. Il était heureux. Heureux d'avoir une petite copine incroyable et un meilleur ami aussi génial. Sa tête se tourna vers ce dernier qui le regardait tendrement. Leurs yeux fixèrent la petite boîte qu'il tenait entre ses mains. Cette boîte qui une fois ouverte deviendra son avenir.
- J'ai peur. - déclara-t-il simplement.
- De quoi as-tu peur ? - l'interrogea-t-il.
- Si elle me dit non... Sa me détruira. - dit-il tristement.
« Et si elle dit oui, c'est moi qui sera détruit, hyung. » - pensa son ami.
- Pourquoi dirait-elle non ? - répondit-il finalement. Tu es quelqu'un de génial et elle serait vraiment ridicule de ne pas accepter. Toute personne rêve de ce moment là. Je suis sûr qu'elle sait. Elle sait qu'elle louperait l'homme sa vie. Et sincèrement je pense pas qu'on puisse trouver mieux que toi... - le rassura-t-il. Enfin qu'ELLE puisse trouver mieux que toi. - se reprit-il gêné.
- Tu penses vraiment ce que tu viens de dire ? - osa-t-il demander.
- Bien sûr ! Pourquoi te mentirais-je ? - rétorqua-t-il.
Les bras du plus vieux encercla la taille du plus jeune à ce moment là. Le cadet voulait que ce moment dure éternellement. Pourvoir sentir ses cheveux, le sentir contre soit, lui parler sans gène, et le toucher était pour lui la définition même du bonheur. Pourtant il savait pertinemment que cette définition changerait beaucoup plus vite qu'il ne l'aurait cru. Bientôt, tout ceci sera synonyme de désespoir et de souffrance mentale. C'est avec beaucoup de regret qu'il se sépara du petit corps de son amant, pour se lever et lui dire :
- Va rejoindre Taeyeon, BaekHyun !
Le dit BaekHyun se leva à son tour, commençant à partir. Au niveau de l'encadrement de la porte de la pièce il se retourna pour brièvement dire :
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OS : Tant que tu es heureux.
FanfictionQuand notre amour est à sens unique, notre seul choix reste de faire en sorte que son bien aimée soit heureux. Celui-ci peut cependant, nous rendre heureux lui aussi, à sa manière.