Chapitre 1 (partie 1)

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Alorsque la nuit tombait, une jeune femme se baladait dans les rues d'unegrande ville. Ses longs cheveux châtains clairs lui tombaientjusqu'au milieu du dos. Elle arborait un large et beau sourire. Sesyeux marron brillaient légèrement sous les reflets de la lune. Ellese dirigea vers l'avenue principale, quand elle fut percutée par unSans Domicile Fixe. Il s'excusa et la regarda fixement dans lesyeux, lui sourit et reprit sont chemin. Elle regarda au sol, au casoù elle aurait fait tomber un quelconque objet. Et là elle vit unpendentif. Elle le prit et l'observa. Il était fait en argent. Enson centre se trouvait un dragon à tête de mort.


Elle décida de rechercher sonpropriétaire qui était sûrement l'homme qui l'avait percutée.Avant tout elle essaya de se souvenir d'un trait particulier du SDF.Après un instant de réflexion elle se rappelait qu'il portait desmitaines bleues et avec des têtes de morts partout sur sa veste encuir. Autre particularité il avait des yeux de couleur anthracite.Elle le rechercha une bonne heure. N'hésitant pas à questionner lesautres sans domicile fixe des alentours. Personne ne semblait leconnaître où l'avoir vu. Légèrement déçue mais fatiguée avanttout elle décida de rentrer chez elle.
**

Unefois chez elle. Elle se dirigea vers sa salle de bain pour prendreune douche. Elle déposa avant le pendentif sur sa table denuit. Pendant sa douche, elle sentit sa vision se troubler. Mettantceci sur le compte de la fatigue, elle se dépêcha de se sécher etde se mettre en pyjama. Alors qu'elle venait enfin d'entrer dansson sommeil paradoxal, elle fut prise de spasmes. Elle marchait dansune rue qui lui était familière. La nuit venait de tomber et leslampadaires s'allumaient un à un pour lui offrir leur rassurantelumière. Quelques passants rentraient chez eux et la croisaient,sans un mot. Les unes après les autres, les portes des immeubles serefermaient sur leurs silhouettes empressées. Bientôt, elle fûtseule. Pourtant elle ne se décidait pas à rentrer. Elle attendaitquelque chose. Ou peut-être ne savait-elle plus dans quelledirection diriger ses pas pour rentrer dans sa propre demeure.

Subitement,elle prit conscience que les lumières de la rue étaient moinsvives. Des ombres furtives se mirent à flotter autour d'elle. Sansaucune consistance, elles ne paraissaient pas agressives mais plutôtsuppliantes. Les yeux tristes grands ouverts, emplis d'une émotion àmi-chemin entre la peur et la douleur, leurs mains brumeuses setendaient vers elle. Lorsqu'elle prêtait attention à l'un desfantômes en particulier, il devenait plus consistant et des imagesle mettant en scène défilaient alors à toute vitesse :poursuites, sauvetages, baisers, noyades... Elle ressentait chaqueémotion liée à ces événements, aussi bien la douleur quel'allégresse, la haine, l'espoir. De n'importe quel côté que setournes son regards, elle ne pouvait échapper à ces tranches devies offertes sans pudeur. Elle se sentait comme un voyeur violantl'intimité de toutes ces personnes. Elle ne pût le supporter pluslongtemps.

Fermantles yeux de toutes ses forces, elle se mit à courir, comme unefolle, à corps perdu. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle était denouveau seule. Elle aspirait de grandes goulées d'air, cherchantdésespérément à reprendre son souffle. Les immeubles environnantsse mirent alors à trembler, et sous ses yeux épouvantés, ils sedisloquèrent et leurs débris se précipitèrent sur elle pourl'enterrer vivante. C'est alors que le sol se déroba sous ses piedset elle tomba dans un gouffre sans fond...

Puisse réveilla en sursaut, sauta du lit et fila à la salle de bain.Elle souleva la cuvette de ses toilettes et vomit. Elle sepassa de l'eau sur le vissage et se rinça la bouche. Elle n'enrevenait toujours pas d'avoir vu des choses aussi affreuses en rêve.Où plutôt en cauchemar. Elle tenta de retrouver le sommeil. Mais ànouveau le même cauchemar. Nouveau passage à la salle de bain. Voyant que le soleil commençait à se lever, elle abandonna l'idéede dormir pour la nuit. Son regard se posa sur sa table de nuit. Lemédaillon n'y était plus. Elle le chercha partout et quand elle sevit dans un miroir elle comprit qu'il était autour de son cou. Sescheveux étaient devenu blond, presque jaune avec quelque mècheblanche. Elle n'y fit pas plus attention que cela.. Elle tenta de leretirer, mais ce fût impossible. Pas déroutée pour autant elledécida de prendre son petit déjeuner. 

Unefois son repas terminé, elle sortit de son appartement et prisl'ascenseur de son immeuble en espérant que rien ne luiarriverait. La descente s'effectua sans aucun problème et elle putmanger deux petits caramels auchocolat tranquillement.Ellesortit de l'immeuble et remarqua quelque chose pour le moins étrange.Le fleuve qui se trouvait en face de son immeuble semblait avoir unecouleur inhabituelle. Elle décida de traverser la route, pourrejoindre la rive du fleuve. Alors qu'elle posait un pied sur laberge des crissement de pneus se firent entendre. Elle se retourna etvit une ombre au milieu des voitures arrêtées et accidentées pourcertaines.


Denombreuses personnes tentèrent de sortir de leurs voitures, maiscelles-ci semblaient bloquées. Ils tentèrent d'exploser leursvitres pour avoir une échappatoire. Mais nouvel échec. La jeunefemme se dirigea vers l'une desvoitures les plus proches, quand l'ombre lui fit face. Une longueveste tomba à ses pieds, et l'on pu voir enfin son visage. Où toutdu moins ce qu'il en restait. La peau de sa figure était à moitiébrûlée, l'autre moitié était maquillée comme un clown, tout enétant chauve. Il avait une grande barbe sur sa moité non brûléeet portait des lunettes rondes. Il était habillé d'un costume troispièces. Il sourit à la jeune femme. Un sourire qui lui glaça lesang. Elle en tremblait de peur. Malgré la crainte, elle tenta deréfléchir et de trouver un plan. Même si, à l'heure actuelle,elle ne pouvait ni savoir les armes qu'ilpouvait porter, ni discerner sa personnalité.Elle le vit prendrequelque chose dans la doublure de sa veste. Il lança l'objet sur lepare-brise d'une voiture assez proche de la jeune femme. Elle observala chose. C'était une carte de valet de Trèfle, avec une pièce enson centre. Puis une explosion retentit et la voiture voisine decelle qui avait reçu la carte explosa.


Lajeune femme fit un bond en arrière et sortit un pistolet, C'étaitun Berreta 92 de couleur bleu-argenté. Elle tira deux balles coupsur coup sur l'homme en costume. Mais ses balles furent arrêtéespar une carte et une rose. Elle en resta bouche bée. Comment unefleur et un bout de carton avaient-ils pu arrêter une balle ? Voyantl'homme se rapprocher d'elle, elle commença à prendre la fuite.L'homme la suivit avec un sourire encore plus effrayant que leprécédent. Elle avait l'impression d'être poursuivie par le plusgrand psychopathe de tous les temps. Tout en courant elle tentait deréfléchir sur l'identité de ce malade. Ne trouvant pas, ellecontinuait sa course, jusqu'à arriver à un hôtel dans lequel ellerentra. Dehors l'homme s'était arrêté. Il prit un homme en «otage », le serra fort au niveau du cou comme si il allaitl'étrangler. Puis il lui planta une rose-couteau dans le bas duventre. La blessure était plutôt profonde et l'homme tomba àterre. L'intestin ressortait sur le bitume.

Ellecourut vers les toilettes les plus proches et y vomit. Une fois del'eau passée sur son visage elle en ressortit et rentra dans unjeune homme qu'elle trouva plutôt plaisant. Elle remarqua ses yeuxde couleur anthracite et qu'il portait des mitaines rouge et uneveste en cuir. Repensant au sans domicile fixe croisé la veille,elle voulu dire quelque chose, mais le jeune homme la fit taire, etappuya sur le pendentif qu'elle portait autour du cou. Les yeux ducrâne de dragon brillèrent d'un bleu étincelant. Ne comprenantrien elle tenta à nouveau de parler, mais se retint et suivit lejeune homme vers l'entrée de l'hôtel. Ils s'arrêtèrent devant laporte d'entrée en verre.


Dehors,faisant face à l'ennemi, se trouvait une femme habillée d'unesuperbe robe noire et dont les cheveux lui tombaient jusqu'en bas desreins. La jeune femme la regarda et cru la reconnaître, mais ne sutmettre de nom sur ce visage. Cette dernière sortit un fusil à pompeà double canon scié d'un plis de sa robe, ainsi qu'un sombrero noirqu'elle posa sur sa tête. Le jeune homme quand à lui poussala porte et enjoignit la belle jeune femme qu'il avait rencontrée àl'accompagner vers la femme en noir. Il fouilla les pots de fleurs setrouvant sur les cotés des marches menant à l'entrée de l'hôtelet en sortit une épée et une hallebarde. Il garda cette dernièreet donna l'épée à son alliée. La femme en noir se présenta. Sonnom était Kate, et elle ne dit rien de plus que son envie de tuer cepsychopathe.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 05 ⏰

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