Chapitre 2

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Quand je repris connaissance, la première chose que j'entendis fut des sons sourds et incessants de “BIP”, puis des bruits de pas venant vers moi :

-Mademoiselle ?

J’ouvris mes yeux avant de les refermer immédiatement :

-La lumière est trop forte, fermez les rideaux s’il vous plaît. Demanda la même voix dans la pièce.

Mais où étais-je ? La FENI m’avait-elle retrouvé ? Où étais-je en compagnie de la voix qui m’avait parlé avant de m’évanouir ? Non, ce n’était pas la même, car je n’avais pas senti mon pouvoir s'agiter en moi.

-Mademoiselle s’il vous plaît, tenter de rouvrir les yeux, vous êtes en sécurité, personne ne vous fera de mal ici.

Foutaise ! La dernière fois que l’on m’avait dit ça, je m’étais retrouvé avec dix points de suture… Mes yeux s’ouvrirent tout de même sur une chambre d’hôpital.

-Vous vous trouvez actuellement à l’hôpital sur la planète d’Auva. Il est 20h38, vous avez dormi toute la journée. Une jeune dame vous a trouvé inconsciente près de chez elle et vous a ramené ici….

Il continua de parler, mais je n’écoutais plus. Auva… Une planète du nom d’Auva ? Ce n’est pas possible, il n’existe aucune planète de notre système solaire qui soit habité a par la nôtre ! Je regardais mes mains et me pinçais pour m’assurer que je ne rêvais pas. Aïe ! Pas de doutes tout est réel. Je sentis une personne s’approcher de moi et relevais les yeux avant d’hurler :

-Ne vous approchez pas !

Surprise par mon cri l'infirmière s’arrêta et me fixa sans comprendre, comme si c’était moi qui réagissais bizarrement.

-Vous… Vous n’êtes pas humaine… Ce n’est pas possible…

L'infirmière me regarda comme si j’étais folle, alors que je la regardais : sa peau était violette et ses yeux et ses cheveux étaient argentés. En réalité, elle était magnifique et si la frayeur ne m’avait pas prise à ce moment, je le lui aurais probablement dit.

-Mademoiselle allez-vous bien ? Me demanda le docteur.

Je répondis positivement avec ma tête en me rappelant que j’avais déjà bien trop parlé. Si jamais il l’apprenait…

-D’où venez-vous ?

Je baissais les yeux :

-Vue votre réaction, vous ne venez pas d’ici. Vous souvenez-vous de ce qui c’est passé avant votre perte de conscience ?

Je fis oui de la tête.

-Pouvez-vous me le dire ?

Il dut voir mon regard rempli de peur, car il me dit juste après :

-Ne t’en fais pas, tu n’es pas obligé de me le dire. Je me permets de te tutoyer si tu le veux bien.

Face à ma réaction positive, il reprit :

-Je suppose que je ne te l’apprends pas, mais ton corps présente de nombreux signe de maltraitance dont beaucoup te laisseront des cicatrices alors comme nous n’avons aucune information sur toi et qu’il est hors de question que les personnes à l’origine de ton malheur te récupèrent, nous avons fait appel à des agents spécialisés afin qu’ils s’occupent de toi.

Je me levais brusquement. Non ! Non, ça allait recommencer dès qu’il verrait le monstre et le danger que je suis, ils voudront soit m’utiliser soit se servir de moi !

-Doucement rallonge toi, tu n’es pas en état de rester debout, ton corps à besoin de repos. Ils ne te feront aucun mal, tu seras en sécurité, ne t’inquiètes pas.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 23 ⏰

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