Chapitre 4

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Noah


Son corps se tendit, puis elle se cambra sur moi. Ses lèvres suivirent le rythme des miennes, mon regard resta planté dans le sien. Je savais que quelque chose n'allait pas, mais je ne voulais pas intervenir, je ne voulais pas l'aider. Mais mon corps l'a fait de lui-même, je n'ai pas eu le choix de le suivre, mais je ne pouvais pas lui montrer. Alors j'ai décidé d'embrasser son harceleuse. Après tout, ce n'est pas pour me déplaire. OK, c'est une petite peste, mais une peste bien formée et incroyablement belle. Diana me toisa de ses yeux ; ils étaient remplis de larmes, elle était au bord de la mort. Mais après tout, ce n'était pas mon rôle de la tuer ? Alors pourquoi je laisserais cette fille le faire à ma place ? Voilà, c'est pour ça que je l'ai sauvé. La brune s'éloigna de moi après notre baiser.

— J'attendais ce moment depuis si longtemps, je savais que je craquerais. Ses yeux pétillaient, un sourire se dessina au coin de ses lèvres, montrant qu'elle disait la vérité, même si le si longtemps était abusé, ça ne fait même pas 24heures que j'ai rejoint ce lycée.

— Oe oe, c'est ça, bref, maintenant tu peux dégager s'il te plait ?

Elle me lance un clin d'œil et part, elle est conne quoi ? Où est-ce que j'ai foutu les pieds ? Je me tourne vers Diana : elle était toujours là au même endroit, les larmes perlaient sur ses joues . Elle est encore choquée par les évènements . Ce n'est pas possible d'être aussi faible, elle ne survivrait pas un jour dans ma peau.

— Oh ça va, tu n'es pas morte, arrête de pleurer.

— Et toi, disparais de ma vue.

— Je ne te ferai pas ce plaisir, poupée. Un sourire narquois s'empara de mes lèvres.

— Appelle-moi encore une fois comme ça et je te fais bouffer ton sourire de merde. Maintenant, va laver des bouches ailleurs. Je m'avance vers elle les poings tendus. Qu'est-ce qu'elle peut être chiante quand elle s'y met ! Quand mon corps rencontra le sien, je lançai.

— Madame est jalouse, toi aussi tu veux gouter à ma magnifique bouche ? Elle me poussa avec toute sa force, mais mon corps ne bougea pas d'un millimètre, alors je continue.

— Elle est tout à toi si tu veux. Son corps tremble de plus en plus avec le peu de force qu'elle a à cet instant. Elle essaya de me repousser.

-Part . Sa voix sonne comme un appel à l'aide, alors je décide de me détacher.

— Essaie de ne plus risquer ta vie, je ne serai pas toujours là pour te sauver ,princessa. Elle me lança un regard noir, ce qui a le don de m'amuser. Elle se croyait menaçante, mais même une mouche ne serait pas intimidée par ce petit être si fragile.

Sa bouche s'ouvre comme si elle voulait parler, mais elle la referme . Oh putain, pourquoi j'ai dit ça ! Je suis vraiment con des fois. En voyant qu'elle ne savait pas quoi répondre, je partis.

...

— T'a vraiment fait ça ? T'es vraiment l'enfoirée que tu penses être, mais j'avoue que ça devait être drôle de la voir sans force face à toi ; au moins, ce ne sera pas compliqué de la séduire.

S'il savait que ça va être beaucoup plus compliqué.

— Nan, mais aussi, il faut me comprendre, ce lycée est pourri, et en plus ma cible est d'un ennui mortel.

— Je te l'ai dit, moi, je veux bien ta place ! Ce petit con a un putain de sourire narquois en disant cette phrase, ce qui a le don de m'agacer, et merde, pourquoi, depuis ce moment, dans les toilettes, je ne pense qu' à ce que j'ai dit et fait ? Je ne comprends pas pourquoi j'ai réagi comme ça et jedéteste le fait de me poser cette question. Je sens que cette mission ne va pas être si facile, et encore, ce n'est que le début.

— Calme mon reuf, on dirait que tu vas me tuer sur place. Détends-toi, au pire tu me la prêteras juste pour une fois, tu peux bien m'offrir ça, non ?

— Je te l'offre quand tu veux. Et voilà que je me comporte comme un connard de première.

— Bah, finalement, tu vois, quand tu veux, tu peux être sympa.

Mon téléphone sonne. Le nom inscrit me fait rouler les yeux d'agacement, je sais déjà que cette discussion va mal finir. En tout cas, il y a de fortes chances que je me fasse critiquer pendant une heure sur mes tactiques parce que monsieur s'est disputé avec un client et qu'il a besoin de se défouler sur quelqu'un, et bien sûr, pourquoi chercher loin quand je suis à sa disposition et sous ses ordres.

-Allo ? Ma voix était assez posée. Il est hors de question pour moi que ce soir je me fasse rabaisser.

— C'est de ta faute, petit con. Sa voix est agressive, mais je ne ressens même pas une once de peur. La peur m'a quitté il y a bien longtemps, malheureusement.

— Tu peux me répondre, connard ?

Sinon, oui, moi ça va, papa. Aujourd'hui, j'ai fait quoi ? Bah, j'ai commencé à mettre mon plan à l'œuvre pour cette putain de mission que tu m'as donnée.

— Ce n'était pas une question.

— Je n'ai pas forcément envie de te parler actuellement pour tout te dire.

— Ne joue pas le petit morveux avec moi, sale gosse. Sa voix est menaçante comme à son habitude. Mais son petit manège ne marche plus sur moi et il le sait très bien, ce qui l'énerve encore plus.

— Je ne joue pas le petit morveux, je suis juste honnête.

— Tu as tué ta mère et tu oses venir faire le grand garçon devant moi.

Ces mots vinrent me frapper en plein visage, mais je reste de marbre. Je ne veux pas que Dons'en rende compte et surtout que l'homme que j'ai appelé un jour papa s'en aperçoive. Don me fixe d'un air inquiet comme s'il avait tout entendu, alors je décide de retirer mon téléphone de mon oreille pour vérifier si j'avais bien fait cette erreur, et, malheureusement, en apercevant le bouton haut-parleur allumé, je me fige. Don n'avait jamais entendu les conversations entre moi et mon père, et la raison était très simple : Don l'idolâtre et je ne voulais pas qu'il voie cette facette de mon père, malgré que cette enflure le mérite.

— Je suis. Je le coupe en mettant un doigt sur ma bouche en signe qu'il faut qu'il se taise. Si mon père apprend que celui-ci connait la vérité, je ne vais pas apprécier les prochaines heures.

— Écoute, je dois te laisser. dis-je en remontant mon téléphone pour qu'il arrive jusqu'à mon oreille de façon à ce que ma voix soit audible à travers mon téléphone, et avant qu'il eût le temps de parler, je raccroche.

— Tu veux en parler ? Don me regarde avec un regard inquiet, ce qui me sort de moi : comment ai-je pu faire cette erreur de débutant ?

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Je suis enfin de retour. Vous m'avez manqué

J'espère que ce chapitre vous plaît. On en a un peu plus appris sur le père de Noah, je le déteste déjà, et vous ?

Et cette tension au début du chapitre entre Noah et Diana, est-ce qu'ils vont y résister longtemps ?

À bientôt pour un nouvel épisode 🫶🏻🌺

don't blame Me  [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant