Chapitre 33

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Soudain, des coups de feu retentissent à l'avant du bar. Tout le monde est au aguets.

"- On est attaqués ! Lance Memphis.

- C'est peut-être les hommes d'Al Nayhan. Dit Jesse.

- C'est sur même, allons-y !" Répond le mafieux.

Arme à la main, Leny, Jesse, Memphis, Blacke et moi nous apprêtons à sortir du bureau.

"- Tu restes bien derrière moi mon amour." Dit Blacke.

J'hoche la tête et nous y allons, il n'y a pas une seconde à perdre. Dans le bar en lui-même, les balles fusent dans tous les sens.

"- Derrière le comptoir, vite !" Dit Leny.

Jesse, Blacke, Leny et moi nous plaquons derrière le zinc. Memphis nous suit et les quatre hommes font feu sur les assaillants.

"- Ils sont venus s'assurer qu'on leur fera pas obstacle le jour de l'attentat. Dit Memphis.

- On va les avoir !" Dit Blacke.

Blacke se planque pour recharger son arme et quand il se relève, il se prend une balle dans le bras.

"- Blacke, non ! Je crie.

- T'inquiète Carino, la balle m'a juste éraflée." Il dit.

Je me moque bien de ce qu'il dit et le force à rester baisser le temps que j'inspecte sa blessure. En effet, c'est pas trop méchant.

"- Ils sont en train de battre en retraite, continuez !" Lance Memphis.

J'arrache un bout de mon pull et le noue autour du bras de mon homme qui se redresse pour continuer à tirer. Quand les détonations s'arrêtent, Memphis se tourne vers nous.

"- Blacke, sache que ton groupe a gagné ma confiance. On répondra présent pour éviter un futur drame dans mon pays. Il dit.

- Merci, mais là, on doit ramener Blacke à l'hôtel pour le soigner. Dit Leny.

- C'est rien. Lache mon homme.

- Il te faut des soin et je ne te laisse pas le choix mon amour. Je dis.

- Faites gaffe en rentrant, les hommes d'Al Nayhan sont peut-être encore dans le coin." Lache Memphis.

Lui et Blacke se serre à nouveau la main et nous rentrons à l'hôtel. Dans notre chambre, j'attrape une trousse de soin et m'occupe de la blessure de mon chéri.

"- Bon, ça va, c'est vraiment pas profond. Bouge pas, je vais désinfecter et te faire un pansement. Je dis.

- Je t'avais dit que c'était rien." Il dit.

Je m'attelle à ma tâche tandis que Blacke se perd dans ses pensées.

"- A quoi tu penses ? Je demande.

- Que c'est surement notre dernière nuit tranquille..." Il répond.

Je pose le matériel de soin plus loin et me blottis dans ses bras.

"- Alors profitons pour rester tranquille une dernière fois avant l'orage n'éclate." Je lache.

Je ne pensais pas si bien dire puisque que le tonnerre gronde dehors. Blacke pouffe de rire.

"- Quelle coïncidence ! Il dit.

- Oui, j'ai comme un sentiment de déjà-vu. Je dis.

- C'est notre truc à nous les orages..." Il répond.

Il frotte le bout de son nez contre le mien avant de m'embrasser tendrement.

"- J'aime nos moment de complicité et de tendresse autant que de te faire l'amour Carino. J'aimerais que nous ayons plus de moment à deux. Et avec l'orage en fond sonore..."

Blacke et IrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant