Our Burnt Stars

1. La vie que je mène

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April, 10 ans plus tard.

- Arrêtez s'il vous plaît ! crie-t-il paniqué, ce n'est pas moi je vous le jure !

- Alors pourquoi cours-tu ?

- Peut-être parce que vous me suivez depuis tout à l'heure arme en main en tirant à plusieurs reprises !?

- C'est vrai...estime toi juste heureux d'être encore en vie car sache le, je relève à nouveau mon Beretta 92, je vise et tire, je ne rate jamais ma cible vois-tu ?

La balle arrive à toute vitesse et transperce brutalement la jambe droite de l'homme, il s'effondre au sol et pousse des gémissements de douleur.

- Qu'est ce que vous me voulez bon sang ?!

- Ce que je veux ? C'est plutôt simple, craché-je en le prenant par le col, dis-moi ce que tu sais et peut-être je dis bien "peut-être" que vous serez sain et sauf à la fin de ce petit entretien. Mais dépêchez-vous si vous voulez avoir une chance de vous en sortir il faut aller à l'hôpital le plus vite possible, relevais-je, satisfaite, au vue de la blessure de l'homme.

- Ok ok c'est bon...Que voulez-vous savoir ?

- Pour qui et pourquoi tu traînes de plus en plus dans nos affaires, lâché-je sèchement.

- Et bien..mon patron est un chef de gang mexicain. Monsieur Santiago, celui-ci a entendu parler de vos..exploits ? Il voulait en savoir plus.

Il se fout de ma gueule.

- C'est tout ?

- Oui, je vous le jure.

Il perd de plus en plus de sang. Je le vois dans dans ses yeux, il est à deux doigts de perdre connaissance.

- J'ai bien du mal à te croire, pourquoi se faire autant discret pour une raison aussi ridicule.

- C'est pourtant la vérité je vous le promets !

- Une promesse ? Es-tu bien sûr de toi, de promettre quelque chose de faux.

- Mais je ne mens pas ! hurle-t-il.

À peine sa phrase terminée qu'il se retrouve avec le bout de mon arme en bouche.

- Ne hausse jamais le ton et encore moins quand c'est à moi que tu t'adresses.

Il acquiesse, effrayé.

- C'est le moment de dire la vérité mon grand et dépêche toi tu gaspilles mon temps précieux.

Il tente de parler, je retire d'un coup sec mon Beretta ce qui lui octroie un petit cri de surprise.

- Je vais tout vous dire ! Il regarde sa jambe, fait une grimace et continue. Il veut qu'on vous surveille, vous lui voler toutes ces marchandises. Les activités du gang sont en baisse et ça le rend furax.

- Oh je vois, c'est triste.

- Ne le prenez pas à la légère, c'est un homme influant et il peut vous faire tomber rien qu'avec sa détermination !

Quel abruti.

- Tellement influant que tu risques ta vie pour travailler avec ce tocard.

- Certes mais avant cette vie là, je cotoyais la mort à chaque instant. La vie est dure vous savez.

- Oh oui, je le sais très bien même.

J'ai vécu pire que toi sûrement, qu'est ce que tu te plains.