Secret and Lies

Chapitre 10

Cette nuit a été catastrophique. Entre les éclairs dehors et le faite qu'on ne trouver pas de chambre d'hôtel disponible. Taylor m'a même proposé de dormir dans la voiture. J'ai quand même refusée, je n'avais pas trop envie de dormir assise ou allongée sur la banquette arrière. Après 20 minutes de recherche, on a finalement trouvé une chambre tout de même miteuse. La chambre était poussiéreuse, la peinture au mur se décoller. On n'aurait pas pu trouver mieux ! Il ne restait qu'une chambre lit double. Alors, Taylor et moi devions dormir dans le même lit. En soit, ça ne me dérangeait pas plus que ça, mais j'avais l'impression que cela déranger mon ami. Il devait être minuit passé lorsque j'ai rejoint le lit. Taylor est venu quelques minutes après, son téléphone en mains. Il s'est ensuite allongé dans le lit. J'ai regardé du coin de l'œil ce qu'il faisait, mais je n'aurai pas du, je pense. Il était sur une discussion avec une personne, mais je n'arrivais pas à voir qui c'était. Les seuls mots qui m'ont interpellé sont « armes, drogues, venue et vieux ». Je ne savais pas du tout de quoi il pourrait parler, alors, je me suis couché sur le côté dos à Taylor afin de pouvoir m'endormir.

Le matin, mon ami m'a réveillée très tôt, car apparemment, nous devions aller chercher quelque chose d'important. Il m'a dit que des personnes venues d'Amérique viendraient déposer des cartons dans sa villa, mais finalement, nous ne serons pas là pour les accueillir. Mais pourquoi me l'avoir dit si on ne pourra même pas les voir ?!

Ryler

Après cette nuit forte en émotions, j'ai reçu le mail des plus vieux du gang pour nous livrer des armes qui nous manquaient. Il est plus facile dans leur pays de pouvoir se procurer des armes que dans le nôtre. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. J'ai une soirée dans moins d'une semaine et je dois retrouver Lara et l'autre débile. Il faudrait que j'évite de tuer Lara, car j'en aie besoin plus tard. Même si on ne va pas se le cacher, ça ne me dérangerait pas de la retrouver morte. Je prendrais Summer à la place.

D'ailleurs où est t'elle ? Je ne l'ai pas vu depuis que je l'ai menacé la dernière fois. Je vais essayer de la joindre quand même. Je lui ai demandé de récupérer les armes que les vieux vont nous déposer d'une minute à l'autre.

« Bienvenue sur la messagerie du... ». Quand j'ai besoin d'elle, elle ne répond pas ! Elle aussi, je devrai l'ajouter à ma liste de mes prochains meurtres.

J'allais me diriger vers les toilettes de mon ami, mais un objet m'interpelle...un piano. Ni un ni deux, je fis vite mes besoins, car j'étais vraiment pressé et je m'assois sur le tabouret du piano. J'ai été choqué en ouvrant le piano que sa marque était Steinway & sons ! L'une des meilleures et des plus chers ! J'ai commencé à frapper une touche, puis une autre et encore une. Puis ça, c'est vite en musique. J'ai commencé par des morceaux faciles comme « au clair de la lune » ou encore « Ode to Joy » de Beethoven. Puis j'ai fini par des morceaux plus compliqués comme « La Campanella » ou encore « Études » de Chopin. Au moment où la dernière note retentissiez, mon ami et les deux vieux arriva.

- J'ai essayé d'appeler Summer pour lui dire d'aller récupérer ce que Franc et Jasmine allait nous apporter, mais elle ne répondait pas. Alors je les ai fait venir ici, me dit-il.

- Merci, c'est sympa. Franc, Jasmine, vous avez tout ?

- Oui, c'est bon, on a tout ce qu'il faut ! Répond Jasmine à ma question.

- Vous voulez boire quelque chose ? Propose mon ami.

- Non, ça va aller merci. On doit encore aller chercher notre enfant, répond la femme du couple.

Et ils partirent vers la porte d'entrée. Mon coloc me dit à l'oreille « Bien jouer pour le coup du piano. Tu es sacrement fort dis donc. » Je ne le montre pas extérieurement, mais je suis en joie que l'on me complimente sur l'une de mes passions. Je me suis rendu compte au dernier moment que j'allais les laisser partir sans même avoir vérifié le contenu du sac. Alors je les rattrapai, mais en voulant les rattraper, je vis une silhouette assez familière... Mais je me suis finalement focalisé sur ma mission première. Après avoir vérifié si tout était bon, je me suis dirigé vers la pièce avec la personne qui m'était familière. J'ai été choqué en voyant Summer nue devant moi en train de se prendre en photo. Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus choqué dans l'histoire... Summer, c'est en premier temps mis a crié en se couvrant le corps. Ensuite mon collègue, c'est diriger vers nous en courant dans les couloirs tout en criant « Mon cœur ça va ? Tout va bien ? Pourquoi tu cries ? » C'est au moment où il m'a vu qu'il a compris qu je les avais démasqués. Je l'ai laissé dehors pour pouvoir avoir une conversation privée avec Summer. J'étais bouleversé, mais je ne devais pas le montrer. Elle faisait de son mieux pour accrocher une serviette autour de son corps pour pouvoir se cacher. Nous restons sans parler pendant un long moment, mais après quelques minutes, je me suis décidé à couper ce silence.

- Qu'est-ce qui t'a pris ? Lançais-je d'une voix forte.

- Rien...

- Réponds-moi concrètement Summer.

- Mais rien je t'ai dit !

Je me rapprochai dangereusement d'elle pour l'intimider. Elle finit finalement par tout me dire...

- Bon avec Victor, ça fait un moment qu'on sort ensemble. Je l'aimais vraiment beaucoup... C'était comme l'amour de ma vie pour moi ! Tu comprends ? Et il y a deux ou trois jours, il m'a emmené ici, dans sa maison. Lors de ma première nuit, il m'a dit mot pour mot « tu sais si tu veux me rendre vraiment heureux, il faudrait que tu me rendes un service... Ça te dirait de prendre des photos de moi et de me les envoyer, si tu vois ce que je veux dire ? » Et comme moi, j'étais follement amoureuse, j'ai accepté. Je ne voulais pas au début, mais mon attirance pour lui a pris le dessus.

Je l'ai regardé, mais je n'ai rien dit. Je suis ensuite partie pour retrouver Victor et lui parler à son tour.