Il y a un silence
Que je n'ai jamais su briser.
Face à ton visage,
Mon regard s'égare, troublé.
Tes yeux, d'une lumière enchanteresse,
Tes gestes délicats, me désarment.
Tu t'approches, si près,
Un frisson me traverse, je perds mon calme.
Mais dis-moi, derrière cette armure,
Sous ce masque de fierté,
Existe-t-il une douceur cachée,
Un élan, un secret,
Un éclat de bonheur jamais révélé ?
J'ai oublié ce qu'était la vie,
Ma propre existence s'efface,
Un soupir...
Je me suis sacrifié, libéré
De ces émotions trop longtemps voilées.
Une lumière éclatante
S'étend, s'ouvre en moi,
Profondément ancrée, mais jamais dévoilée.
Aucune arme n'a été levée,
Aucun coup ne m'a atteint.
Seule la tendresse de tes mots,
La profondeur de ton regard,
Et la douceur de ta voix
Ont brisé mes murailles.
Pourtant, j'ai tout gardé en moi,
Craignant d'être blessé.
Aujourd'hui, face à cette vérité,
Je me libère entièrement.
Hésitant, mais enfin prêt à te dire
Que je t'ai aimée, sans jamais oser.
Pourquoi ai-je tant caché ?
Pourquoi t'ai-je tu mon amour ?
Je n'ai jamais su être fort
Quand il s'agissait d'aimer,
D'être sincère, brut, vulnérable.
La tristesse, je l'ai portée en silence,
Préférant me cacher sous un masque distant,
Jouer le rôle du méchant,
Sans jamais avouer que l'amour,
Lui, me terrassait,
La puissance que tu dégages
M'a finalement obligé à rendre les armes.
