« Mes voisins ont fait la fête très fort le vendredi soir, alors je suis parti dormir ailleurs. »
Mais je ne suis pas parti dormir chez un ami comme toute personne censée. Ni chez mes parents d'ailleurs. Je me suis retrouvé chez mon ex.
A partir de 22h, je sentais que la soirée de mes voisins allait probablement virer en rave.
Une rave en appart, peu commun, surtout dans un 20m2. Mais bon, quand on voit le nombre de personnes qui sont entrées dans mon bâtiment, on peut se demander si les propriétaires n'ont pas du enlever certains murs de ce fameux appartement et abattus quelques cloisons juste dans le but d'obtenir une plus grande fête. Ce qui me mène donc a l'utilisation du mot rave.
Mais là n'est pas le débat; a 23h, j'avais plié bagage. Je n'ai plus aucun lien avec ma famille, et hors de question de reparler a mes amis puisque je n'en ai pas.
J'ai considéré l'option d'aller fêter avec mes voisins, ou encore acheter un casque de chantier, mais très peu pour moi. Déménager serait bien plus rentable tout compte fait, je pris mon sac dans l'espoir de trouver un banc sur lequel dormir ; mais lorsque j'eu franchi le seuil de ma porte, je me liquéfia.
Une très grande femme, musclée au possible, tatouée et fraîchement sortie de prison me regardait fixement.
Svetlana. Mon ex.
Dès l'instant ou je lui tournis le dos, elle m'attrapa par le sac d'une force brute.
Mon souffle en fût coupé.
« Bah alors minus, on a peur du bruit? »
Me demanda t-elle d'une voix qui ferai trembler le plus fort des vikings. Mais je n'allais pas me laisser marcher dessus.
Pas comme avant.
D'un coup sec, je lui mordit le bras avec fureur, plantant mes dents jusqu'à mes gencives dans sa peau tatouée. Elle cria, d'abord avec surprise et férocité, mais ensuite se changea rapidement en cri d'extase.
Elle était folle.
Totalement tapée.
Frappadingue.
Et je l'étais aussi.
C'est comme ca que je me suis retrouvé chez elle, et cette fois co, c'était sûr que nous avions abattu des cloisons, des murs et peut être des lattes pour créer notre propre rave.
J'espère que les voisins du dessous n'ont pas été dormir ailleurs.
