Chapitre 5

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PDV Louis*
Hier soir, mon oncle est rentré une fois de plus saoul à la maison. Il est venu me voir directement de ma chambre et au son des pas lourd dans les marche, je savais que j'allais vivre un mauvais quart d'heure.

*Flashback *
Bernard: Louis l'école à téléphoner...Depuis quand est-ce que tu te permets de sécher les cours?  Je ne t'aie pas élevé comme ça .

Il marchait en titubant vers moi. Je pouvais sentir l'alcool dans son souffle. Toujours la même odeur de bière bon marcher et de cigarette. Cette odeur me donnait la nausée. J'avale ma salive difficilement, appréhendant ce qui va ce produire.

Bernard: Tu ne te défends pas Louis. Rien à dire à ton oncle chéri pour ta défense.

Louis: Je ne me sentais pas bien c'est tout...

Bernard: Pauvre petit Louis...

Il s'assoit à coter de moi. Je sens son souffle sur mon visage. C'est chaud et désagréable. Il passe ses doigts sur ma joue. Le toucher est ,certes, délicats, mais je le ressens comme des aiguilles qui entaillent ma peau. La chaleur de son toucher est brulant et insupportable. Je me recule instinctivement.

Bernard: Ne bouge pas Louis! Tu lui ressemble tellement... Je ne peux pas te faire de mal. Je veux te faire du bien. On va se faire du bien Louis?

Sa voix était cassé, presque étouffé par le désespoir et l'envie.

Il pose sa main contre ma nuque et me retient. Il passe sa langue sur mon cou et commence à retirer sa ceinture. Je ne bouge pas. Je sais que me débattre aggraverait ma situation. Ce n'est pas le première fois qu'il agit comme ça. Il retire mon pantalon et me retourne pour que je sois dos à lui. Il glisse son bras sous mes hanchés révélant ainsi l'objet de ses désirs.
Je sens les larmes me piquer les yeux. J'ai peur. J'ai froid. Il entre en moi avec une force et une violence indescriptible. Je laisse échapper un gémissement de douleur.

Bernard: Tu aimes ça?? Je vais t'en donner plus!

Il commence a faire des vas et viens comme un animal. Pour le première fois, depuis qu'il abuse de moi, je suis inquiet. J'ai mal, mais pas comme  à l'habitude. Je ressens une pression énorme dans mon bas ventre. Comme si un feu si trouvait. Ça me consume de l'intérieur. Je ressens chaque coup de bassin comme une torture. Chaque déchirure comme un supplice. Je le laisse faire. Je sanglote dans l'oreiller. Je suis très inquiet. Mon état de santé me préoccupe. Mon médecin me répète  sans cesse à quel point  je devrais me protéger vu ma condition rare. Mon oncle ,lui, en a rien à faire. Il fini avec un rugissement et se coucha dans mon lit.  L'alcool à fait son effet et il s'endort immédiatement . Je part dans la douche. Je tourne l'eau au plus chaud que ma peau peut le supporter. Je m'assois et je pleure. Je laisse les goute ruisseler sur mon corps. Elles ne peuvent plus me purifier mais elle m'aide a me sentir moins salles. Je saigne du aux multiples déchirure que j'ai eu. Mon corps en entier tremble de façon incontrôlable.

*Fin du flashback*

Je l'entends partir ce matin en sifflant. Il semble de bonne humeur. Il ne se souvient probablement même plus de ce qui c'est passer. Mais, moi oui. C'est frais et douloureux comme souvenirs. C'était la première fois que ça faisait aussi mal. J'essaie de ne pas trop y penser en me préparant pour l'école. Je vais partir plus tard aujourd'hui pour ne pas à avoir supporter inutilement les regards perçant des gens. Je crois que je vais regarde pour le rapprocher de Harry. Il semble bien comme garçon. Par contre, j'ai peur que les gens se tournent contre lui comme avec moi. Je ne veux pas qu'il se fasse persécuter. Au fond, j'ai aussi peur qu'il se servent de moi comme les autres ont fait.

Et merde....

J'ai échapper ma brosse. Je me penche pour la ramasser et je sent un douleur aiguë dans mon bas ventre. Ça tire et c'est inconfortable. La journée va être bien longue je crois. J'emballe me choses, je me prend une pomme que je vais me forcer à manger et je pars. Pendant le trajet j'aperçois au trois jeune de mon âge a peu près que je n'ai jamais vu. Je n'en fais pas de cas, je vis dans un quartier en expansion. Je me dirige vers mon casier et je prend mes livres pour me rendre à mon cours d'anglais. Il se trouve à l'étage du haut.
J'aime bien ce cours aussi. Rendu à mon cours, je m'assois au fond complètement. Je peux regarder par la fenêtre qui mène au terrain de course de l'école. Je passe souvent l'heure à regarder les gens courir , pendant que Mme.William nous apprend la matière. Ses parents sont britanniques, mais elle est né en Asie lors d'un voyage humanitaire que menait son père. Elle adore nous parler de ses voyages et nous transmettre son savoir. Son cours est comme une thérapie.

Pendant cette heure j'oublie ma douleur. J'oublie mes soucis. Je me laisse transporter et bercer par les récits de Mme.William.

Mme.William: Ce soir, je veux que vous alliez faire un tour à la bibliothèque. Je veux que vous me trouviez un destination ou vous aimeriez faire un voyage humanitaire. Cette dissertation compteras pour 25% de votre note finale trimestrielle. Elle devra comporter 1000 mots. Je veux savoir comment vous vous y rendriez, le budget, vos bagages et pour finir en quoi pensez vous que ce voyage peut vous apporter et vous faire changer en tant qu'humain. Je veux la dissertation sur mon bureau dans deux semaines précisément. J'espère que vous avez appris quelque chose aujourd'hui et on se revoit lundi prochain!

Quand la cloche à retentit, j'étais heureux d'avoir quelques choses a faire en dehors de la maison. J'adore la bibliothèque. Je croise rarement des gens de l'école et c'est un lieux si tranquille. Je pourrais également éviter mon oncle en allant passer du temps là- bas. Je crois que je vais me mettre à cette dissertation dès ce soir après les cours.

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Alors vos avis???
Je vous aime mes coeurs.

Et si c'était lui??? ( Larry ) en réécriture Où les histoires vivent. Découvrez maintenant