Reviens moi

Prologue

_ Je te veux dans ma vie pour toujours Seven, peu importe ce que mes parents disent, s'il te plaît accorde nous une cette chance..
Mon cœur rate un battement. Je n'ai jamais été amoureuse, mais vu la réaction de mon ventre, de mon cœur, de tout mon corps en fait, je crois bien que je le suis. Pas vrai que lorsque vous aimez un garçon votre ventre se tord ? Pas vrai que votre cœur bat à la vitesse d'un TGV ? Pas vrai que vous frissonnez mais qu'en fait vous ressentez une vive chaleur ? Un vive chaleur même en pleine saison d'hiver ? Hum pas vrai ? Et bien je suis amoureuse. Je suis amoureuse de Albàn, un fruit défendu. Je n'ai pas le droit de l'aimer, et lui non plus.

_ Je..je..euh je ne sais pas Albàn

Oui! Oui! Oui! Je veux m'enfuir avec toi, j'irai n'importe où avec toi. Je sais ce que je veux et la dernière chose que je veux c'est de te voir malheureux. Alors je ne peux pas fuir avec toi, je ne peux pas aller n'importe où avec toi, je dois te fuir et te laisser.

_ Épouse moi Seven, annonce t'il en mettant un genoux à terre

Une larme m'échappe, puis deux puis un torrent..


Présent

Une larme m'échappe, puis deux puis un torrent.. sept ans.

Aujourd'hui ça fait sept ans qu'il m'a demandé en mariage. Sept ans que je me retrouve toujours ici, dans ce parc, assise sur la balançoire où nous avons eu nos premières conversations. Cet endroit est pour moi comme la tombe de cet amour, et chaque année je me retrouve ici pour je ne sais quelle raison.
Je caresse le doux pelage de Joy, et je me ressasse cette nuit, enfin cette dernière nuit.

Joy c'est mon petit chat, et mon meilleur ami. Et devinez quoi ? C'est Lui qui me l'a offert cette même nuit.
Juste avant sa demande, et Joy est littéralement tout ce qui me reste dans ce monde.. Je mentirai en disant que Albàn ne me manque pas, et je mentirai en disant que je ne le déteste pas. Je le déteste tellement, tellement.

Je rabat la capuche encore plus sur ma touffe et je réajuste mon masque chirurgicale comme si on était en 2020. Les arbres nus témoignent du temps qu'il fait, pourtant je ressens une vive chaleur. Cette chaleur qui refait surface à chaque fois qu'il s'agit de Albàn. Mon regard se pose sur le bancs juste en face de moi, et c'est comme si j'avais appuyé sur play, car tous les souvenirs se mettent à défilé telle un diaporama. Je vois tout, je ressens tout, chaque frissons, chaque papillon au ventre, chaque ratement de cœur, je me rappelle de tout.

Le miaulement de Joy me rappelle que la température exige qu'on parte, je me lève alors puis après une dernière larme je m'en vais.

_ À l'année prochaine.