DÉROULEMENT DE MA VIE

CHAPITRE 53

Moi : j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour toi !

Elle me regarde avec incompréhension

Elle : ouhoun...on commence par la mauvaise nouvelle

Moi : non ça je te le dirai une fois que  tu reviendras à la maison ça peut attendre, la bonne nouvelle c'est que tu vas devenir mère de jumeaux

Je lui ai pas précisé, parce que je veux pas rentrer dans les détails

Elle me regarde hébétée, c'est vraie que c'est choquant

Elle : moi??? Mère ???enceinte depuis quand ???

Moi : le plus bizarre dans cette histoire ce que tu as amoché une pute tout en étant enceinte mdr

Une larme perle ses yeux

Elle : on va devenir parents tu dis ???

Je secoue la tête positivement avec un sourire, je donnerai tout pour la voir comme ça...heureuse c'est tout ce qu'elle mérite

Haynal : tu sais j'avais parlé avec tout le monde ils étaient déprimés et à la fois heureux c'est ça je comprends pas

Tu risques de mourir mais on ne peut pas te le dire ma chérie, mon cœur se pince en disant ça, c'est vrai qu'on est destiné à mourrir un jour , mais je ne le veux pas comme ça !

Moi : ils doivent te faire une opération...les enfants seront prématurés 7 mois

Elle : ils seront vivants hein ? N'est-ce pas c'est tout ce que je veux !!! C'est comment j'ai pas vu Soumayya elle le sait, je ne sais même pas à quel point elle doit être heureuse pour nous et tu appelle Fatma c'est compris ?

Je la regarde quelques instants avant de faire un oui de la tête je veux pas la perturber maintenant...je prends ses mains dans les miennes et y dépose des bisous et fini par attraper son visage lui faire des bisous partout je suis fou amoureux de cette femme que même les mots ne parviendrons pas à exprimer

Des bruits se font entendre dans une machine à côté d'elle, je fronce immédiatement les sourcils, qu'est-ce qui se passe , tout se passe si vite des docteurs entre avec Maëlys qui me demande de sortir d'ailleurs

Maëlys : tu dois sortir Asmaar

Moi : MAËLYS...!!!ne me force pas, je vais rester avec elle tu es qui pour m'empêcher d'être avec elle ?

Elle sursaute face au ton que j'ai employé

Elle : si tu te soucis de sa santé tu dois nous laisser faire notre travail, maintenant je te demande de sortir

Je la pousse jusqu'à ce qu'elle a failli tomber

Moi : tu vois bien qu'elle souffre tu ne peux pas me dire ça, c'est ma Femme tu comprends et toi tu n'es personne !

Maëlys me donne une bonne gifle qui me ramène à la raison

Maëlys : sort immédiatement

Je souffle d'agacement , tu dois patienter Asmaar ça prendra pas 1h patiente...et je quitte la salle...dans le couloir je vois Salima et Mohamed, elle était entrain de pleurer et Mohamed la tenait dans ses bras