Liana, une étudiante en littérature, assez banal en apparence, une petite rousse aux yeux vert, jolie mais sans plus. Une élève plutôt bonne en deuxième année de fac, ne sait pas que lors d'une des ces fêtes sa vie va radicalement changer....
Je serrais fort la photo de mon père, je pouvais entendre ma mère pleurer dans la chambre d'à côté. Je pleurais aussi en serrant mon doudou dans mes bras, Pourquoi papa nous a laissé ? Il nous aime plus ? J'ouvre doucement la porte de ma chambre, la lumière la cuisine éclaire tout l'appartement, je me glisse vers la porte de la chambre de ma mère. Je marchais doucement pour pas faire craquer le parquet et entrouve légerment la porte, je vois maman discuyyter au téléphone.
_Marc, elle est ta fille, tu pourrais au moins la voir ou je sais pas, payer une pension alimentaire ?
_ce n'est pas mon problème, c'est toi qui l'as garder Sandra
_Tu es vraiment une ordure
_Oh~ tu veux en venir aux insultes? T'es juste une salope, t'aurais du avorter comme je t'avais dis de la faire
_T'es la pire espèce qui existe, tu sais quoi restes loin de nous
Sur ces mots elle coupe l'appel et jette son téléphone, j'entre ,les yeux embués de larmes. Elle me prend dans ses bras en me caressant les cheveux, elle me chuchote des mots doux mais j'ai du mal à les entendre entre mes larmes...
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10ans plus tard...
Nous y voilà encore assise sur le lit, le soir de mes 18ans, pas un message, pas un appel rien... Je regarde cette foutu photo dans mes mains. Il ne la méritait pas, ce salaud nous avait abandonner quand ma mère était enceinte de moi, bien sûr ce fils de pute ne le savait pas ,il était trop occupé à baiser à droite et à gauche.
Il sait pourtant que j'existe, mais il n'a jamais rien fait pour créer une relation, je pense que c'est pas plus mal ce pauvre type prenait ma mère pour une conne... Je déchire la photo et la jette par la fenêtre, que le vent l'emporte loin de moi, loin de nous.
Le vent me fait frissonner, alors je la ferme ,j'entend la pluie tomber sur la vitre alors que je me déplace dans ma chambre sombre éclairé seulement pas le lampadaire dehors, je me pose sur le lit en fermant les yeux. Une question me trottait dans l'esprit, qu'est ce que j'avais fait pour mériter ça ?
Peut importe, je le déteste, il ne me pourrira pas la vie ,je peux tout faire sans lui, je n'ai besoin de personne et surtout pas lui, je leurs prouverais, je leurs prouverais à tous... Ils verront...
