Chapitre 3: Conclusion

23 1 0
                                    

Fred posa son casque sur son bureau en soupirant. Il voulut discuter encore un peu avec Antoine, mais il avait été un des premiers à se déconnecter aujourd'hui, et du coup il resta seul, à son bureau avec son bébé (son PC et sa carte graphique GeForce RTX 4090). Il resta assis là pendant un moment, fixant l'écran de son ordinateur lorsque quelqu'un toqua à la porte.

Sorina s'approcha doucement, sa main se posant gentiment sur son épaule. "Ça va?"

"Ouais, enfin...", commença Fred. "Non, rien."

Sorina s'assit sur les genoux de Fred avec un bras derrière sa tête pour s'accrocher. "Raconte-moi. "

"C'est juste..." Fred hésita, cherchant ses mots. Il se sentait submergé par une étrange combinaison d'émotions. "C'est juste qu'Antoine... je crois que j'ais des sentiments pour lui."

Sorina arqua un sourcil, ses yeux s'élargissant légèrement de surprise. "Vraiment?"

Fred acquiesça lentement. "Oui. Je veux dire, je ne suis pas sûr. Ce sont juste des pensées confuses dans ma tête en ce moment. Mais chaque fois que je suis avec lui, je me sens... différent. Comme quand je suis avec toi."

Sorina lui lança un regard compatissant. "Tu sais, il n'y a rien de mal à ça, Fred. Les sentiments peuvent être compliqués parfois, surtout quand ils concernent quelqu'un d'aussi proche."

Fred soupira, se sentant soulagé de pouvoir partager ses pensées avec sa femme. "Je ne sais juste pas quoi faire à ce sujet. Je veux dire, Antoine est mon ami. Je ne veux pas causer de problèmes."

Sorina lui prit la main avec tendresse. "Écoute, Fred. Tu sais que je serai toujours là pour toi, peu importe ce qui se passe. Et je suis sûre qu'Antoine comprendrait aussi. Peut-être que tu devrais juste lui en parler, lui expliquer ce que tu ressens. Qui sait, peut-être que ça pourrait changer les choses pour le mieux."

Fred hocha la tête lentement, se sentant reconnaissant d'avoir une femme aussi compréhensive et attentionnée. "Merci, Sorina. Tu as raison. Je pense que je vais essayer d'en parler avec Antoine. Ça ne peut pas faire de mal, n'est-ce pas?"

Sorina lui sourit doucement. "Exactement. Et je serai là pour toi, quoi qu'il arrive."

Ils restèrent là, main dans la main, tandis que Fred contemplait les possibilités qui s'offraient à lui, reconnaissant d'avoir une femme aussi aimante à ses côtés.


* * *


Antoine se préparait à streamer lorsqu'il reçut une notification sur son téléphone. Il ouvrit Discord et lut le message:

"Ça te dirait de passer dans un épisode de JDG?"

Le cœur d'Antoine bondit dans sa poitrine à la vue de ce message. C'était une opportunité de passer du temps avec lui, son ami proche depuis des années, mais aussi l'objet de son affection secrète. La proposition de Fred semblait être une occasion parfaite pour se rapprocher de lui. Peut-être que s'ils passaient plus de temps ensemble, il trouverait le courage de lui dire ce qu'il ressentait vraiment.

Sans perdre de temps, Antoine répondit au message avec enthousiasme, acceptant son invitation. "Ouais carrément, dis moi quand et je bouc un hotel"

"On a une chambre d'ami sinons", le message de Fred apparit sûr son écran.

"Ça te dérange pas?", il tapa avec un léger trenblement nerveux sûr son clavier.

"Pas du tout."

Quelques instants plus tard, il recevait l'adresse de chez Fred, et Antoine s'empressa de coordoner son voyage vers Fougères avec la boule au ventre et un sourire au lèvres.


* * *


Antoine decendit du train avec une nervosité palpable, cela faisait longtempt qu'il avait vu son ami en personne. Il s'était imaginé ce moment tellement de fois déjà. Il sortit de la gare et fut accueilli par un visage familier.

"Salut Antoine!", dit Fred en ouvrant ses bras pour initier une accolade. Antoine réciproca l'étreinte, et nos deux amis se mirent en route.

La maison de Fred était confortable et accueillante, décorée avec des touches de sa personnalité. Des affiches de films rétro ornaient les murs, et une étagère était remplie de jeux vidéo classiques.

"Content de te voir", dit Fred, invitant son ami à s'asseoir sur le canapé.

"Salut Sorina", dit Antoine lorsqu'il la vit passer dans le couloir.

"Salut! J'suis un peu occupée mais fais comme chez toi!", elle répondit alors qu'elle semblait batailler avec des draps.

Fred flasha un petit sourire à sa femme avant de retourner son attention vers son invité. "Je pensais qu'on pourrait discuter un peu avant de commencer le tournage."

Antoine acquiesça, essayant de calmer les battements de son cœur qui résonnaient dans ses oreilles. Ils se mirent à discuter de tout et de rien, mais Antoine ne pouvait s'empêcher de se sentir distrait par les traits du visage de Fred, par la manière dont ses yeux pétillaient quand il riait.
Finalement, Fred proposa qu'ils commencent à enregistrer. Ils s'installèrent devant la caméra, Fred prêts à partager sa critique sur un vieux jeu vidéo et Antoine apparaissant en figurant.

Pendant l'enregistrement, Antoine sentit le regard de Fred se poser sur lui à plusieurs reprises. Chaque fois, il détourna rapidement les yeux, craignant que ses regards intrusifs revele ce qu'il deseperement esperait cacher, ne sachant pas que son ami avait remarqué son attitude étrange.

Une fois l'enregistrement terminé, ils dînèrent tous ensemble autour de la table de la salle à manger. Alors qu'ils mangaient en silence, la tension entre eux semblait palpable. Demain Antoine partait déjà, et cette soirée était la derniere avant je-ne-sais combien de temps jusqu'à la prochène fois qu'ils se verront. Fred sentait les papillons dans son estomac, sachant qu'il devait dire quelque chose avant qu'il ne soit trop tard. Sorina voyant la nervosité chez son mari, rassembli les assiettes et s'éclipsa de la pièce pour leur donner un peu d'intimité.

Finalement, après avoir rassemblé tout son courage, Fred prit une profonde inspiration et regarda Antoine droit dans les yeux.

"Il y a quelque chose que je dois admettre," commença-t-il, sa voix légèrement tremblante. "Je... je ne sais pas trop comment te le dire..." Fred se mit a entrelacer ses doigts nerveusement. Il ne voulait pas laisser cette occasion passer, mais aussi ne pas briser cette amitiée. "Oh, et puis merde!", exclama-t-il en posant ses lèvres sûr celles de son ami.

Ils resterent comme ça juste quelque secondes avant de se retirer.

"Tu te fous de ma gueule?!", dit Antoine instinquivement, choqué par ce qu'il venait de se passer. Il ne pouvait pas y croire, il ne rêvait pas j'éspère?

"Putain, merde, désolé! Je ne sais pas ce qui m'a pris...", Fred divagua les jous rosées et embarassé par la sitution. Il ne s'attendait pas vraiment à cette réaction.

"Non, attends, attends. Tu déconnes pas, là? C'est pour de vrai cette histoire?", Antoine tenait fermement le bras de son ami, ayant peur de lacher prise comme si tout cela lui serait arraché si il osait desserrer son emprise.

"Euh... oui."

"Putain, viens là", Antoine se jeta sur les lèvres de Fred, capturant parfaitement chaque mouvement. Il s'embrasserent jusqu'à ce que l'un deux eû besoin de renprendre son souffle. "J'attendais ça, putain"

"Vraiment? Depuis longtemps?", demanda Fred. Antoine rougit légerement. "Ah... Pourquoi tu n'as rien dit?"

"Je ne pouvais pas..." dit-il, d'un air triste, en traçant du doigt la bague sur la main de Fred. "Et puis je serais sûrement mort d'embarras si j'avais pu te l'avouer en face. Je suis heureux que t'aies fait le premier pas pour ça, je n'aurais jamais osé..."

"Je ne t'aurais jamais jugé pour ça tu sais? Je ne mords pas quand même..."

"Ah bon? Dommage...", dit-il avec un sourire taquin.

"Ta gueule"

"Jamais"


Dynamique Attachante (Antoine Daniel x JDG)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant