Vanta Black

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Vanta Black

Si mes pensées avaient une couleur, elles seraient noires et teintées par endroits de quelques pointes de lumière, comme le ciel lorsque le jour vient à tirer sa révérence. Elles auraient un noir profond, si profond que toutes personnes qui essayeraient de plonger son regard, soit immédiatement aspiré comme je le fut. Les pointes de lumière permettent à ce que je ne sombre pas. Elles gardent l'espoir, cet espoir d'un lendemain meilleur, loin de tous ces tourments qui me hantent. Loin de tout ce qui m'empêche de fermer l'œil la nuit. Elles sont là, et me retiennent de prendre la corde.

Si mes pensées avaient un goût, elles seraient amères et parsemées ici et là de quelques pointes de sucres. Pour tromper la personne qui aurait la mauvaise idée de se fier à cette sucrerie et de les avaler. Une fois en vous, le poison ne fera qu'une bouchée. Vous rappelant qu'aucun antidote ne fonctionnera contre lui, restant ainsi infecté jusqu'à votre mort.

Si mes pensées avaient une odeur, elles seraient âcres. Pour vous rappeler que la vie est pleine de tourments et que vous allez forcément y plonger contre votre gré. Cette odeur serait parsemé de quelque pointe florale pour vous embrigader dans l'espoir, un espoir qui ne viendra jamais mais qui vous enchaînera à un mur.

Si mes pensées avaient un visage, elles seraient vilaines. Si vilaines qu'elles utiliseront un masque pour ne pas faire fuir qui posera son visage sur elle car elles ont besoin des autres pour exister. Sans eux, plus rien, elles cessent d'être.

Si mes pensées avaient un nom pour illustrer cette imposture, elles s'appelleraient Vanta Black.

Mes lamentations Où les histoires vivent. Découvrez maintenant