Seul et Unique Chapitre

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L'histoire d'Aaron commence dans une petite ville. Né dans une famille modeste, sa vie n'a jamais été simple. Son père est parti quand il était enfant, et sa mère a dû l'élever seule, jonglant entre plusieurs petits boulots pour garder un toit sur leur tête. Malgré tout, Aaron a toujours gardé une lueur d'espoir dans le regard, une flamme qui brillait au plus profond de lui, quelque chose que rien ni personne ne pouvait éteindre.

Au collège, les moqueries étaient quotidiennes. Il n'avait pas les vêtements à la mode, il n'avait pas les derniers gadgets. Mais ce qui l'a toujours tenu debout, c'était le football. Tous les jours, après l'école, il courait sur ce terrain poussiéreux, seul, avec un ballon usé qu'il avait trouvé dans un vide-grenier. Le sport devenait son échappatoire, son rêve, son obsession.

Au lycée, les choses ne s'améliorèrent pas. Il continuait à travailler dur, se battant pour sa place dans l'équipe de football de son école. Il avait du talent, mais la route était semée d'embûches. Il y avait toujours ceux qui le critiquaient, qui disaient qu'il n'était pas assez bon. Mais Aaron ne lâcha jamais. Il savait que son avenir se jouerait sur un terrain de football, alors il persévéra.

Les années passèrent. À force de travail et de sacrifices, il parvint à intégrer un centre de formation de renom. Ce fut un autre tournant de sa vie. La concurrence était rude. Certains jeunes venaient de familles aisées, ils avaient les moyens de se concentrer uniquement sur leur carrière sportive. Aaron, lui, devait continuer à jongler entre ses entraînements, des petits boulots et l'aide qu'il apportait à sa mère malade.

Puis vint le jour où tout changea. Après des années de lutte, Aaron fit enfin ses débuts en professionnel. Ce n'était que quelques minutes en fin de match, mais c'était assez pour montrer de quoi il était capable. Sa carrière prit un nouvel élan. Il jouait dans des grands clubs, accumulait les victoires, remportait des trophées. Tout semblait enfin aller dans la bonne direction.

Mais au sommet de sa gloire, alors qu'il venait de recevoir la nouvelle de sa sélection pour la Coupe du monde, Aaron apprit la terrible nouvelle : sa mère avait un cancer en phase terminale. Et le plus dur à encaisser fut la date qu'on lui annonça pour abréger ses souffrances, pour la débrancher : le jour de la finale de la Coupe du monde.

Aaron était détruit, mais il fit la promesse de donner tout ce qu'il avait pour honorer sa mère ce jour-là, pour qu'elle puisse partir fière de lui. Chaque match de la Coupe du monde devenait une bataille acharnée. Il jouait avec une détermination sans égale, éliminant les plus grandes équipes du tournoi.

Puis vint le jour fatidique, la finale. C'était la nuit, une de ces nuits sous les projecteurs où chaque moment semble éternel. Aaron était prêt à tout donner. Dès le coup d'envoi, il sentit que quelque chose n'allait pas. L'arbitre semblait fermer les yeux sur les fautes flagrantes de l'équipe adverse. Les tacles se faisaient de plus en plus durs, et l'équipe d'Aaron subissait, perdant des joueurs sur blessure. Mais malgré la douleur, malgré l'injustice, Aaron tenait bon.

Le stade était en ébullition. La finale de la Coupe du monde, une nuit où chaque seconde pesait lourd, chaque souffle devenait une épreuve. L'équipe d'Aaron affrontait celle considérée comme invincible, menée par le joueur qu'on appelait *le meilleur du monde*, une légende vivante. Lui, c'était Marco, une star mondiale, redouté et admiré par tous. À ce moment précis, ce n'était plus qu'un homme contre un autre, un duel où tout se jouait.

Dès le début du match, Aaron sentait que quelque chose n'allait pas. Marco, lui, paraissait imperturbable, glissant sur le terrain comme un fantôme. Mais Aaron savait ce qu'il devait faire. Pour sa mère. Le premier quart d'heure était marqué par des attaques fulgurantes des deux côtés, des dribbles, des contre-attaques rapides. Aaron était partout, mais Marco aussi. Le premier but vint à la 38ème minute, Aaron réussit à se démarquer, un tir puissant qui fit trembler les filets. 1-0 pour son équipe.

Rien n'est juste (One shot)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant