𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 1 : 𝗟𝗮 𝘃𝗼𝗶𝗲 𝗱𝘂 𝗱𝗲𝘀𝗲𝗿𝘁

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Un géant de feu, régnait en maître sur le désert, répandant sa chaleur torride sur tout ce qui se trouvait à sa portée. Les ombres se rétrécissaient, cherchant à se cacher de la lumière écrasante tandis que les gens se hâtaient de trouver un abri contre la chaleur suffocante. L'air vibrait de chaleur comme si les molécules elles-mêmes étaient en ébullition, créant une sensation de fournaise qui semblait inextinguible.

Kaltam, aux yeux déterminés et au sourire résolu, se rendait chez les voisins, son bidon d'eau vide, prête à affronter la chaleur et les regards condescendants de ces derniers pour thener de l'eau. Elle savait que son travail était essentiel pour la survie de sa famille. Elle se dirigea vers la maison des Doussa, une famille aisée du quartier, propriétaire d'une grande maison en brique, avec un jardin bien entretenu et un château d'eau qui leur permettait de disposer d'une réserve d'eau précieuse. Ils sont respectés pour leur richesse et influence.

Kaltam soupira en remplissant son bidon. Elle déteste devoir demander de l'eau à ces gens qui la regardaient toujours avec pointe de supériorité. Malgré la richesse des Doussa, ils étaient connus pour leur orgueil et leur condescendance envers les autres. Leur maison était plus grande, leur château d'eau plus haut, et leur orgueil plus profond. Chaque fois qu'elle venait puiser de l'eau, elle décelait leur mépris.

Mais qu'y pouvait-elle ? L'eau était rare dans le quartier. Elle supportait leur arrogance pour le bien de sa famille. Ces riches du quartier, installés dans leurs demeures luxueuses, semblaient vivre dans un monde à part. Ils considèrent l'eau comme un privilège réservée à leur classe sociale et non comme un droit fondamental. Ils fermaient leurs portes aux pauvres qui venaient frapper, cherchant à puiser un peu d'eau pour survivre. Les visages étaient empreints de dédain, le regard froid et distant. Ils voyaient les pauvres comme des mendiants, des êtres inférieurs qui ne méritaient pas leur compassion et, qui étaient également responsables de leur propre misère.

Ils étaient comme des forteresses imprenables, protégeant leurs luxes et leurs conforts contre les besoins des autres. Ils ne voyaient pas les pauvres comme des êtres humains, mais comme des ombres qui menaçaient leur bien- être.

𝐋𝐚 𝐐𝐮𝐞̂𝐭𝐞 𝐃𝐞 𝐋'𝐞𝐬𝐩𝐨𝐢𝐫 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant