The Weeknd— HurricaneCet enfoiré... Cette rage brûlante qui me consume... J'en rêve déjà, de la balle qui traversera son crâne, du moment où sa vie s'éteindra devant ses yeux. Mon doigt sur la gâchette, et la satisfaction de le voir s'effondrer. Plus jamais je ne serai dans cette position, plus jamais je ne laisserai ce salaud jouer avec moi.
Je serre les dents, ma voix tremble d'une haine sourde.
— Je te tuerai, connard. Et je te regarderai droit dans les yeux quand ta vie s'éteindra.
Je le fixe avec cette envie viscérale de lui faire du mal, de lui rendre ce qu'il m'a infligé, mais... mon corps me trahit. Je déteste ça. La moiteur entre mes cuisses, ce désir que je ne veux pas reconnaître. Mes pensées se bousculent, et pourtant, cette chaleur persiste, grandit. Mon cœur cogne contre ma poitrine, accélérant à chaque seconde passée en sa présence. J'ai l'impression que je vais perdre le contrôle à tout moment, que je vais m'effondrer sous ce mélange toxique de haine et d'excitation qui s'immisce dans chaque fibre de mon corps.
Il fait chaud, beaucoup trop chaud, pourtant la journée était douce. Comment est-ce possible que la simple proximité de cet homme transforme l'air en un poison brûlant, me privant de respiration ? Mon corps me trahit d'une manière abjecte, et je sens le tissu de mon haut coller à ma peau, mes tétons qui durcissent sous l'excitation que je combats. Je suis dégoûtée par mes propres réactions, comme si j'étais captive de mes instincts les plus primitifs. Pourquoi je réagis ainsi ? C'est de la folie. Je ne peux pas être attirée par lui, c'est impossible !
Je l'observe, son silence est un supplice. Il sait exactement ce qu'il fait, il en joue, et je déteste à quel point il contrôle cette situation. J'ai envie de le frapper, de lui effacer ce sourire satisfait qu'il ose encore afficher. Et là, il fait un geste. Lentement, il retire sa capuche. Je m'attends à voir enfin son visage, mais à la place, une cagoule noire. Merde ! Ce salaud a tout prévu.
— L'espoir fait vivre, ma petite fouine, murmure-t-il avec ce sourire narquois.
Je roule des yeux, agacée, bouillonnante de frustration.
— Tu comptes me donner un putain d'indice ?
Ma main me démange tellement que j'ai envie de lui en foutre une pour toutes ces nuits où il m'a terrorisée, pour la douleur persistante autour de mon cou, souvenir brûlant de son étranglement. Mais il garde son calme, son sourire arrogant ancré sur ses lèvres.
— Ton comportement n'est pas des plus corrects, Lyla. Il va falloir une punition.
Je me redresse, prête à lui tenir tête, mais il plaque une main ferme sur mon épaule. Une douleur intense traverse mon corps sous la pression. Il est incroyablement fort, presque inhumain. Je le regarde dans les yeux, cherchant à percer le mystère de cet homme, mais l'obscurité rend impossible de discerner la couleur de ses iris. Son regard est glacial, son sourire s'est évanoui, remplacé par une froideur terrifiante.
— Est-ce que je t'ai autorisé à bouger ? Sa voix est froide, tranchante.
Je frémis sous sa poigne, mon corps tremblant malgré moi. La chaleur entre mes cuisses s'intensifie, et cette boule dans mon ventre, ce nœud de désir et de confusion, me fait perdre pied. Pourquoi est-ce que je ressens ça ? Mon corps s'embrase, mes seins douloureux sous la pression de mon t-shirt. Mes pensées sont un champ de bataille..entre la haine que je lui voue et l'excitation que je tente désespérément d'étouffer.
— Je peux t'aider, Lyla. Te soulager. Je peux faire en sorte que ton corps cesse de réagir ainsi.
Je tente de repousser son bras, mais il est inébranlable. Ma respiration s'accélère, je suffoque presque sous l'intensité de ce moment. Je le déteste, je le hais plus que tout... et pourtant, une part de moi est tentée par ses mots, par la possibilité qu'il pourrait vraiment apaiser ce feu qui me consume.

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HEART (T1)
Mystery / ThrillerLa petite Fouine Un intrus. Un parfum boisé, avec une touche de framboise masquée. Toujours ce sourire figé, effrayant, plaqué sur son visage comme une malédiction. Je suis prise dans sa toile, incapable de m'en défaire, et pourtant... je suis irrév...