Hier, je pensais que j'étais seule. La solitude, sous toutes ses formes, semble refuser de me quitter. Cette relation karmique pourrait bien s'appuyer sur ce dicton : "Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis." Aussi toxique soit-elle, je m'étonne d'y trouver encore un réconfort. Je m'y suis habituée, et elle s'est enracinée en moi.Même entourée, je me sens seule. Et quand je suis seule... je me sens pourtant entourée.
Hier, je pensais que c'était fini. Résolue à vivre avec ce sentiment de manque, où la plénitude consiste à donner aux autres, j'avais envisagé d'avancer, de tout laisser tomber. Je n'ai besoin ni de lui, ni d'elle, ni de toi. Mais ai-je vraiment besoin de moi ?
Hier, je pensais que la réponse ne viendrait jamais, mais elle m'est soudainement apparue :
Oui.
Mais j'ai besoin d'eux, de vous, de lui, d'elle, et de moi.Hier, je pensais que j'étais seule. Mais c'était hier.
Aujourd'hui, je suis seule, mais entourée.
VOUS LISEZ
Les Mots en Passant
RandomLes Mots en Passant est un recueil où les mots se font échos, des instants fugaces, des réflexions intimes et des émotions universelles. Chaque page offre un récit ou un poème court, parfois lyrique, explorant les thèmes infinis du quotidien : l'amo...