Shadows

Chapitre 6

Helena

Le trajet était empreint d'un silence mortel. J'étais en voiture, accompagné de deux hommes choisis par mon père. Ni un regard ni un mot n'avaient été échangés. La seule chose qui pouvait me sauver était d'arriver dans la salle de réception, et nous y étions enfin.

L'homme du siège passager m'ouvrit la portière et m'aida à descendre de la voiture, à ma plus belle surprise, quand les grandes portes s'ouvrirent, Eliot était là à m'attendre.

La salle entière avait les yeux rivés sur moi, les femmes ne regardaient avec envie, les hommes étaient comme ébouillis et les vieux pervers étaient bien des pervers à regarder chaque morceau de peau visible.

Alors que la porte derrière moi se refermait et que les regards commencaient à se détourner, je me dirigeai finalement vers le chemin que Eliot me donnait, c'est-à-dire vers un endroit éloigné des bruits et des chuchotements, sur le fait que je suis la fille du grand Alvaro et autres blabla.

- You're so pretty (tu es tres belle), me complimenta Eliot.

- Merci, tu es aussi très élégant

- Que vas-tu faire à présent?

- Je n'ai aucune idée, donc je suppose que je dois juste sourire, et lorsque mon père fera l'annonce, je devrais faire un petit discours et voilà.

- Très captivant, dit-il en se moquant.

 L'un de mes hommes s'approcha de moi et souhaita m'isoler afin de me parler tranquillement.

- Tu peux communiquer avec confiance.

- D'accord, votre père vous conseille de parler au chef de mafia

- Dis lui, qu'ils viendront à moi.

L'homme s'en alla en hochant la tête.

(...)

Etant seule, un homme âgé d'environ 40 ans s'approcha de moi 

- Je me présente, Risk Harrison, membre de la mafia américaine, me dit-il en me faissant un baisemain

- Helena Alvaro, Je reprends, mais vous devez déjà tout connaître de moi, fais-je

- Vous êtes magnifique, ne vous méprenez pas, vous êtes trop jeune pour moi, mais il serait parfait pour vous, dit-il en pointant un homme dans la foule. Cet homme grand vêtu de rouge bordeaux était Aaron

En cherchant à maintenir mon calme et ma surprise, je lui lançais des paroles.

- Et qui est-il?

- Ahha, je vois que vous avez succombé à son charme de bandit.Il s'agit de mon bras droit, il est jeune mais ne vous inquiétez pas, c'est un travailleur et un homme fidèle. Si cela vous intéresse, je vous présenterai, me dit-il en me jetant un clin d'œil.

- Je pense que je n ai pas besoin de toi pour sa risk vena nous interrompre Aaron en personne

- Puis je vous impreter un instant aaron me demanda t il 

- Bien sûr, je lui répondis aussi naturellement que possible.

Il esquissa un sourire et m'offrit son bras que j'enlaçai du mien. Assez éloigné des autres, je retirai soudainement mon bras.

- Tu m'expliques tout ça putain, tu fais partie d'une mafia depuis quand?, pourquoi? commencais je

- C'est une longue histoire..., et franchement, je ne te dois rien, Helena, arrête de me poser ces questions, comme si ma vie t'intéressait, me répondit il

- Enervé, je m'éloignai de lui en lui disant ok, mais lorsque nous nous détachions, il attrapa fermement

- Laisse-moi , lui dis-je d'un ton glacial.

Il me laissa immédiatement, affichant une expression mal à l'aise et triste.

Je partis me réfugier près d'Eliot que je vis en compagnie du colosse russe 

- Mais que fait-il ici, me demandais-je.

- C'est ce que je tente de saisir me repondit Eliot

- J'ai été invité par lui. Réponds-t-il en pointant mon père en haut sur la terrasse 

Un silence s'installa entre nous trois lorsque l'on entendit un solo.

- Je reviens, je dois utiliser les toilettes Fit Eliot

Eliot est parti et maintenant je me retrouve seule avec Ivan.

- Une danse ? Me proposa Ivan

- D'accord.

Je n'avais aucun raison de refuser et de toutes les façons j'étais obligé de danser 

- C'est beaucoup en une soirée.

Le son de la voix d'Ivan résonnait dans tout mon être, me réveillant de mes pensées. Je relevai mon regard vers lui et nos yeux se rencontrèrent. Je me sentais toute petite, j'étais une femme de grande taille, mais Ivan devant avait 20 centimètres de plus que moi. Il déposa l'une de ses mains sur mes hanches et m'approcha de lui. À cet instant précis, il était tel un ange qui venait me libérer de la pression de cette soirée. Nous nous installâmes au centre de la salle, l'un contre l'autre, et nos corps se déchaînaient dans une valse élégante et sensuelle. Il n'y avait aucun mot qui ne sortait de nos lèvres, je me sentais libre. Il me provoquait des vibrations comme je ne les avais pas ressenties depuis longtemps.

 Après la fin de la danse, nos cœurs battaient à l'unisson et nos regards étaient toujours fusionnels. ,ты перерождаешь (tu es rehornante, me dit-il dans une langue que je ne connaissais pas. Un silence s'installa, mais lorsque les applaudissements de la foule retentit, nous regardâmes tous les deux l'un l'autre, puis il partit sans que je puisse voir où.

(...)

- C'était unique, je me rends aux toilettes et toi tu me fais une scène de Disney. me dis Eliot

- On a simplement dansé, répondis-je en mentant.

- Mouais, me réponds-t il Non, convaincu par ma réponse

Le transmetteur de message de mon père interrompit notre conversation pour la deuxième fois et me dit :

- C est l heure

J'ai immédiatement saisi, donc je fais un salut à Eliot. Arrivé en haut des escaliers. Visible par la foule,mon pere fit un geste de main qui interrompit la musique et commença 

- Madame et monsieur, à la tête des plus grandes mafias du monde, je vous ai réunis dans ma ville ce soir pour notre célèbre bal annuel et pour vous annoncer une nouvelle importante.

Il s'arrêta et me fixa du coin de l'œil, me souriant, puis il prit une profonde inspiration et poursuivit.

- Je vous annonce aujourd'hui, en ce soir spécial, ma retraite. J'arrête les affaires, mes amies, après 30 ans.

Il n'avait pas encore terminé son discours, les chuchotements se faisaient entendre, des questions étaient posées dans la foule, mais mon père a repris.

- Cependant, la mafia Alvaro continuera à exister, sous les ordres de mon unique enfant, ma fille Helena Alvaro.

A suivre