L'alpha milliardaire (kookv omegaver)

Chapitre 42👍

Jungkook frappa à la porte familière, son estomac noué par l'anxiété. La porte s'ouvrit brusquement, révélant Taehyung, son rayon de soleil.

— Salut, bébé, murmura Jungkook en le serrant dans ses bras et déposant un doux baiser sur ses lèvres.

Taehyung lui offrit un sourire radieux, celui qui dissipait instantanément toutes ses inquiétudes. Jungkook enfouit son visage dans ses cheveux, murmurant tendrement :

— Mon amour.

Il embrassa délicatement chaque centimètre du visage de Taehyung, qui répondit par un léger rire.

— Tu m'as manqué.

— Toi encore plus, ange.

Un raclement de gorge bruyant interrompit leur moment. Jungkook, se souvenant où il était, se retourna pour faire face à une femme d'âge mûr, dont le regard perçant n'avait rien de chaleureux.

— Vous êtes le petit ami de Taehyung ? demanda-t-elle d'un ton sec.

Jungkook s'inclina légèrement.

— Oui, je suis Jeon Jungkook.

Il sentit le regard de la femme le détailler des pieds à la tête. Ses vêtements étaient modestes, mais il était venu ainsi, sans fioritures, en tant que lui-même. À l'arrière-plan, il remarqua que plusieurs membres de la famille observaient discrètement sa voiture garée.

— Monsieur Kim, est-ce que mes amis peuvent rester ici ? J'aimerais emmener Taehyung quelque part, demanda-t-il poliment.

La femme haussa un sourcil.

— Nous étions en plein repas de famille.

— Mais on a terminé ! répondit rapidement Taehyung en tirant Jungkook par la main. Allons-y, Kookie.

Jungkook esquissa un sourire en guise de remerciement, avant de proposer :

— Vous êtes les bienvenus à rester ici ou, si vous préférez, réserver un hôtel.

Son ami Jin, qui était resté en retrait, s'approcha pour lui donner une accolade rapide et murmura :

— Dis-lui tout. Bonne chance.

— Merci, répondit Jungkook, récupérant les clés de sa voiture avant d'ouvrir la portière passager pour Taehyung.

Mais Taehyung resta immobile, le fixant avec confusion.

— Monte, bébé. Je vais tout t'expliquer, je te le promets.

Après une hésitation, Taehyung acquiesça et monta dans la voiture, jetant un dernier regard vers sa famille et leurs amis, toujours postés devant la porte.

Kim Wumin, en observant la scène, esquissa un sourire satisfait. Il n'était pas surpris. Cela faisait des jours qu'il savait qui était réellement Jungkook. Il avait même fait des recherches. Mais il avait gardé le silence, même lorsque sa mère lançait des remarques désobligeantes à l'égard de l'alpha de Taehyung.

Jungkook était un homme immensément riche, assez pour acheter leur ville entière, mais il avait choisi de vivre comme un citoyen ordinaire. Pourquoi ? C'était une énigme. Wumin regarda la voiture de luxe partir, amusé par la tournure des événements.

— Eh bien, il est encore plus séduisant que je ne l'imaginais, déclara sa mère. Mais qu'est-ce qu'un homme comme lui fait ici ?

L'ami de Jungkook, un oméga, éclata de rire :

— Prêter sa voiture ? Vous plaisantez ? C'est la sienne.

Le regard de la famille devint incrédule.

— Impossible, murmura la grand-mère.

Quelques instants plus tard, l'un des petits-enfants, après avoir fait une recherche sur son téléphone, annonça à haute voix :

— Oh mon dieu, c'est Jeon Jungkook ! Il est l'homme le plus riche du pays et le deuxième plus riche d'Asie !

L'effet fut immédiat : chuchotements, exclamations, regards choqués.

— Taehyung est avec cet homme ? Comment est-ce possible ?

— Il doit y avoir une erreur, intervint quelqu'un.

— Non, c'est vrai, répliqua Wumin, excédé.

Les murmures s'intensifièrent, mais Wumin préféra quitter la pièce pour ne plus entendre ces absurdités.

Pendant ce temps, dans la voiture, Jungkook observait Taehyung jouer distraitement avec sa main.

— La voiture de ton ami est vraiment belle, dit Taehyung en regardant autour de lui.

Jungkook sentit un pincement au cœur. Il ne pouvait plus lui mentir.

— Allons manger quelque chose, et ensuite, je te dirai tout, répondit-il doucement.

Taehyung acquiesça.

— Merci de m'avoir sauvé de ce dîner.

Ils rirent ensemble, mais Jungkook savait que la vraie conversation à venir serait bien plus sérieuse.