5. Usopp de Bergerac 2 : À la fin de l'envoi...

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Usopp de Bergerac :
Je vais vous donner un petit coup charmant.

Le vicomte de Syrup :
Poète ! ...

Usopp de Bergerac :
Oui, monsieur, poète ! et tellement,
Qu'en ferraillant je vais – hop ! – à l'improvisade,
Vous composer une ballade.

Le vicomte de Syrup :

Une ballade ?

[...]

Usopp de Bergerac :
Je jette avec grâce mes lunettes,
Je fais lentement l'abandon
De la salopette qui me calfeutre,
Et je tire mon Kabuto,
Élégant comme Cavendish,
Agile comme Kizaru,
Je vous préviens, cher Tontatta,
Qu'à la fin de l'envoi, je touche !

Vous auriez bien dû rester neutre ;
Où vais-je vous larder, Morgans ? ...
Dans le flanc, sous votre plumage ? ...
Au cœur, sous votre bleu cordon ? ...
– Les coquilles tintent, ding-don !
Ma bille voltige : une mouche !
Décidément... c'est au bedon,
Qu'à la fin de l'envoi, je touche.

Il me manque une rime en eutre...
Vous rompez, plus blanc qu'amidon ?
C'est pour me fournir le mot pleutre !
– Tac ! je pare la pointe dont
Vous espériez me faire don : -
J'ouvre la ligne,– je la bouche...
Tiens bien ta broche, Wanzee !
À la fin de l'envoi, je touche.

Prince, demande à Dieu pardon !
Je quarte du pied, j'escarmouche,
Je tire, je feinte... Hé ! là donc
À la fin de l'envoi, je touche.

Recueil d'absurditésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant