Murders

Prologue

tw: tentative de suicIde

Mercredi 30 Juillet. 03H57.

Chambre d'Abigail

Abigail Jones.

Le corps en sang, une lame dans une main, une boite d'alprazolam dans l'autre et deux bouteilles de vodka devant moi. Puis sur le côté, il y a mes lettres d'adieux. Pour ma mère, ma meilleure amie, mon frère et ma sœur.

Je m'appelle Abigail, j'ai 17 ans et 10 mois, et je suis sur le point de mettre fin a ma vie.

Je sors tout les comprimés de la boite et je les regarde dans ma main. J'en met quelques-uns dans ma bouche, ouvre la bouteille d'alcool et boit une longue gorgée. L'alcool me brûle la gorge. J'oublie peu a peu les ouvertures sur mes bras. Je prends le reste des médocs en finissant la bouteille.

J'ai mal à la tête, elle tourne, beaucoup. Puis, le noir total.

Samedi 13 Novembre. 15H34

Hôpital Pellegrin, Bordeaux.

Andrew Biocchi.

Je lisais tranquillement mon livre quand j'ai entendu un bruit. Ma colocataire, qui est dans le coma depuis quelques mois, a été transférée mardi dans ma chambre car les médecins pensent qu'elle va se réveiller. Je regarde dans sa direction : elle bouge. Ce qui n'est pas arrivé depuis mardi. J'appuie sur la sonnette pour appeler les infirmiers. Deux minutes après, les voilà. Lyse et Kevin me regardent, puis leur regard se tourne vers elle. Je reprends ma lecture quand ils sortent de la chambre pour prévenir les médecins. Ma psychiatre entre dans la pièce.

- Andrew ? On peut se voir ?
J'hoche la tête et descends de mon lit pour la suivre. Ça fait à peu près deux mois que je suis ici.
Je la suis jusqu'à son cabinet, je regarde encore les tableaux qui ornent la pièce, je ne les connais que trop bien. Je m'installe sur la chaise en face d'elle. Elle me fixe, je rigole discrètement ; elle a un regard particulier.
— Comment tu vas aujourd'hui ?
— Ça va, je réponds en haussant les épaules.
— Tu sais, on a parlé avec l'équipe. Tu vois celle qui partage ta chambre ? On m'a dit qu'elle s'est réveillée.
J'hoche la tête.
— On a discuté et on pense que tu pourrais t'occuper d'elle. Elle vit seule et elle a besoin de compagnie, elle a failli mourir.
J'écarquille les yeux..
— D'accord. Je gagne quoi en échange ?
— Notre respect ?
— Je n'en ai pas besoin.
Je secoue la tête en souriant. Elle croit vraiment que j'ai besoin de respect ? Je sens une vibration ; mon téléphone annonce un message.
— Je peux répondre ? Elle hoche la tête. Je regarde le message qu'Andréa, mon meilleur ami, m'a envoyé. Je regarde la femme en face de moi en me demandant ce que je fais encore ici. J'aurais dû partir il y a longtemps, vu que je n'ai pas trouvé ce que je cherchais. Mais apparemment, la chance me sourit : je vais enfin pouvoir finir ma mission en restant quelques jours de plus, à mon plus grand désarroi.

— J'accepte.

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J'ai trop peur omg. Bref je vais essayer de poster régulièrement. Des bisous !