Chapitre 1 : #Mes maux,mes mots

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"Puisque j'avais besoin d'aimer et d'etre aimer

 j'ai crus etre amoureu[se]"

Albert camus

Kily

Une frappe ? Dans le cœur ? Je ressens une frappe dans le cœur. Une frappe de mot, donnait par ce que j'aime le plus.

Je relève les yeux encore une fois devant la porte de chez moi. Une porte marron, elle retenait les cris de ma famille pour que la voisine n'appelle pas la police.

Je prends une respiration pour avoir espoir de libérer mes poumons bloqués par l'angoisse. Mais l'angoisse est beaucoup plus forte que moi. Tout le monde le sait. Je recule d'un pas de cette porte. Je ne veux pas retourner à la maison. Pas maintenant. Pas aujourd'hui. Pas demain. Pas cette semaine. Pas cette année.

Mes jambes ce précepte seul en direction de l'escalier de l'immeuble. J'arrive en bas à bout de souffle. Je sentais de plus en plus mes mains gelées par la chaleur de mon corps remonter. Le vent frappe mes joues quand j'ouvre la porte extérieure. Je marche vite en direction du bus. Je ne veux croiser personne après avoir fugué comme une lâche. C'est vrai FUIR ce que je sais faire de mieux.

À l'arrêt de bus, personne ne s'y trouve. Je sors mon téléphone de mes poches. Aucun message. Aucun message de personne. Un message, juste un message a tellement de valeur. Juste le signe qu'être vivant avec un cœur pense a toi et t'aime. Mais aucune ne vient sur plusieurs heures. Ma valeur se remet en cause. Est-ce que je suis aimé ? Est-ce que je le mérite ? Est-ce qu'on pense à moi ? Je ne sais pas. Je ne l'ai jamais su. Mais je finis par comprendre à force d'être déçu.

Le bus arrive dans ma direction. Je monte et évite tous les regards possibles. Je trouve une place, je monte le son de mes écouteurs le plus fort possible pour taire ces voix dans ma tête. Ces voix qui représentent mon épuisement qui veulent aussi se reposer. Je regarde le paysage, la tête posée sur la vitre. Une notification qui coupe ma musique. Je regarde aussitôt le message.

Mathys : Je suis devant chez toi. T'es où ? J'ai un truc a te dire.

Cela fait des semaines qu'il m'ignore. On sait rencontrer quand je suis rentrée à l'université. Je pourrais tout lui donner. Il me donne l'impression d'être aimé. Je l'aime pas je le sais. Mais que j'aime l'attention et l'amour qu'il me donne même si elle est fausse. Putaint que je suis ridicule. Je n'arrive pas à aimer mais je veux qu'on aime.

Je finis par lui répondre que j'arrive dans les prochains minutes. Mais qu'est ce qu'il a me dire. Il ne m'aime plus ? Il me déteste ? Il me quitte ? Je suis horrible comme ça. Les questions tournent en boucle dans ma tête. Je ne veux qu'il parte, pas maintenant. Je descends vite du bus pour le rejoindre. Je veux savoir ce qu'il a me dire. Je cours en direction de chez moi. J'arrive devant lui. Son casque noir autour du coup, et casquet fitiche sur sa tete. C'est drôle à dire mais je l'aime pas mais je le connais par coeur. Je le regarde droit dans les yeux mais chaque seconde il détourne sa tête.

_ Qu'est ce que tu as me dire ?

_ Ne pleure pas, Okay. Il se met a ma hauteur. Il posa ses mains sur mes épaules pour rassurer. Mais cela ne me rassure en rien.

_ On ne peut pas continuer notre relation. Ma famille ne sera pas d'accord qu'on reste ensemble.

_ Pourquoi ? Pourquoi on ne peut pas continuer ? Pourquoi ta famille ne sera pas d'accord ?

Je suis difficile à aimer.

_ Ça ne sera pas possible. Ecoute, euh

_ Parle ! Explique ! Ma voix s'élève seule de colère. Tu n'as pas le droit de partir comme ça. Tu n'as pas le droit de me faire rêver et de les détruire par la suite. Son visage est devenu rouge quand je me suis mis a hurler. J'avais oublié que même s' il m'aimait, il était comme mon père. La colère est un des trois sentiments principaux que je recevrais de sa part.

_ Mais putaint ! Kyli tu n'est pas foutu de le comprendre. Parce que ma famille n'acceptera que je sorte avec une noire.

_ Quoi ?

Encore, encore une fois mon cœur est resté figé. Il a reçu une frappe, violente. Une frappe faite par des mots.

_ Oui Kily c'est encore toi le problème. Tu as toujours était le problème bordel ! Tu serais une honte si tu présentais à ma famille ou même à mes amies.

_ Alors pourquoi tu es resté avec moi....

_ Tu crois que j'avais le choix. Je m'ennuie et c'est tout. J'avais juste a te donner un bouquet de fleurs, tu était heureuse.

_ Ah je vois.....Je n'arrivais plus a sortir aucun mots de la bouche.

_ C'est fini.

Je l'aime pas, je l'aime pas mais pourquoi c'est si difficile de l'accepter. Il ne m'aime pas, il me déteste. Mais pourquoi ? Juste parce que je suis noire. C'est vraiment ça le gros problème. Ce n'est pas juste. Il commence à partir mais ma main attrape seulement son poignet.

_ M'aimerais tu si j'étais blanche. Il se met à rire. Chaque rire brisait le reste des morceaux de mon cœur.

_ Oh non tu es trop chiante personne ne voudrait de toi.

_ Je dois faire quoi ?

_ Suicide toi peut etre a ce moment la les gens commenceront a t'aimer. Cette fois, tu recevras des fleurs sincères à ton enterrement.

Encore une chose que je ne suis pas capable de réaliser.

Le vent frappe mes joues humides. Mes larmes coulent sans raison apparente. Je devrais chercher la raison de ces larmes mais c' est beaucoup trop douloureuse. Je préfère ignorer et continuer d'avancer aveuglément dans cette ruelle. Je remonte une nouvelle fois le son de mon casque.

Sans réaliser je me trouvais déjà devant le pont. Ce pont, que je me suis demandé, qui aurait pleuré si je mourrais. Il se passerait quoi si je mourais là maintenant. Mes jambes avancent seule près du rebord. Une force me tire en arrière. Je suis surpris que je me fige. Je retire à la seconde mon casque. Je tombe nez à nez devant un homme complètement tétanisé. Je le regarde perplexe. Le vent froid frappe mes oreilles.

_ Ne fait surtout pas ça. Pas devant moi.

Avant même que je puisse réagir. Un groupe d'hommes court en notre direction. Il me relâche enfin. Je l'observe de la tête au pied, il n'a absolument pas l'accoutrement d'un homme normal.

_ Tu l'as attrapé. Adresse t'il a l'autre homme a mes coter. Tandis que je recule d'un pas pour m'éloigner. Une femme que je n'avais pas vu juste avant, m'observe au loins.

_ Ne bouge surtout pas. Me menace telle. Les autres poussent un regard sur moi. Je veux partir d'ici. Pourquoi je ne dois pas bouger ne les connaît même pas.

_ Nous sommes policiers et vous êtes interpellé comme témoin potentiel d'un crime.

_ Pardon ?!

Vivre tue - Living Kills

Raison n°1

NDA : Les problèmes commencent.....

#ecrisaulieuderéviser #écrissupertard #exunconnard

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