Chapitre 1 / (partie 1)

11 1 2
                                    

Salut, moi c'est Maeve Karter (ça se prononce mèive), je vie avec mon petit frère qui a 12 ans et ma mère qui travail dans une épicerie. Je ne connais pas mon père, car il nous a abandonné quand j'avais 1 ans, mais, en ce moment j'ai 15 ans. Malheureusement, aujourd'hui nous somme le 14 février. Oui c'est bien la St Valentin, mais moi je m'en fiche. Je n'ai jamais eu de petit ami et je trouve ça un peu ridicule. Pour moi, le 14 février est synonyme à journée d'enfer. Je ne sais pas vraiment quoi faire aujourd'hui car tout mes amis sont, à l'heure actuel, en train de passer leur meilleur journée de leur vie. Il est exactement 18h03 et Stacy n'est pas avec moi aujourd'hui. Stacy, c'est ma meilleur amie depuis l'école primaire, et arriver au collège, à nos 12 ans, on a mit en place le quart d'heure du malheur. C'est quoi ? Et bien, tout les jours à 18h30, on se donne rendez vous dans un endroit pour parler, pendant un quart d'heure, des malheurs de la journée. Mais, comme aujourd'hui c'est la St Valentin, elle ne veut pas qu'on parle de malheur. Demain, c'est mon anniversaire, je sais j'ai pas de chance, je suis née juste après le jour que je déteste le plus, mais au moins, je peux en profiter pour oublier au plus tôt ce jour affreux de St Valentin. De toute façon, souvent on fait le quart d'heure du malheur que 3 fois pas semaine, car on ne le fait pas le week-end et on n'est pas toujours tout le temps disponible. C'est plutôt rare enfaîte, quand on se voit la semaine entière. Mais c'est pas grave, parce que ce qui compte le plus, c'est d'être amie. Une notification de mon téléphone m'arrête dans mes pensés. C'est Adrien, on est ami depuis la 4ème, il est très grand, lui non plus n'a pas de Valentine, je suppose donc qu'il s'est aussi ennuyer toute la journée. Il me demande ce que je fait et que si je ne fait rien, je peux le rejoindre au café maintenant. Me faisant chier toute la journée, je me vois que d'accepter ça proposition. Je lui répond donc que j'arrive dans 10 minutes. Je me lève d'un coup et prend mon manteau. Je vais voir ma mère avant de partir.

- Maman, je vais au café.

- Tu va voir quelqu'un ? Me fait elle avec un clin d'œil.

- Maman tu sais bien que je n'aime pas la St Valentin. Je vais juste voir Adrien.

- D'accord mais couvre toi bien et ne rentre pas trop tard s'il te plaît.

- Oui ne t'inquiète pas.

Je sors et ferme la porte derrière moi. Malgré que ce soit le mois de la St Valentin, ça reste mon mois de naissance et mon mois préférer, car il neige. Je commence à marcher sur le chemin qui relie l'entrer de ma maison au trottoir, à coté de la route. J'adore ce moment. Il n'y a pas de voiture, le seul bruit que j'entends, c'est celui de mes pas dans la neige. Cette sensation de marcher sur du coton et le soleil qui réchauffe mon visage enfoui dans mon écharpe. Je continue à marcher tranquillement en direction du café, quand, soudain, j'aperçois des traces de pâtes de chat dans la neige. C'est mignons ces traces parfaites qui vont en direction du jardin des voisins.

Quelque minutes plus tard, j'arrive devant le café. Je jette un coup d'œil par la vitre pour vérifier si Adrien est bien là. Il ne m'a pas fait de blague, il est vraiment là, assit à une table dans le coin du café. Je me dirige vers l'entrer, pose une main sur la porte vitré et la tire vers moi, elle s'ouvre. Je rentre un pas après l'autre, je regarde autour de moi et, le café est vide. Il n'y a qu'un couple à côté de la vitre et un peu plus loin, Adrien dans le coin sur son téléphone. Je lui fait signe de la main et prononce son nom pour qu'il me remarque. Il lève sa tête et me voit. Il me fait signe de la main et me souris. Il a l'aire un peu différent que d'habitude. C'est cheveux noir sont en bataille, mais un peu coiffer, il a un pansement sur la joue et il est habillé avec un pull noir simple et un pantalon noir. Je m'approche de la table qu'il n'occupe que d'un côté.

- Salut, ça va ?

- Ouais et toi ?

- Et bien tu connais, la St Valentin et moi..

- Oui mais bon, demain c'est ton anniversaire !

C'est vrai mais pas besoin de le crier dans tout le café bon sang !

- C'est vrai mais, parle moins fort s'il te plaît.

Nous avons commandé à boire et continué à parler de tout et n'importe quoi.

20 minutes ce sont écouler. J'aime bien parler avec lui, c'est reposant, et puis, on se prend pas vraiment la tête. Je ne dis pas qu'avec Stacy ce n'est pas reposant ou quoi, mais simplement que ça fait du bien. On a commencé à parler nourriture et on c'est retrouvé à parler robot du futur, enfin bref. Soudain, un message interpelle notre conversation.

- C'est qui ? Me demande Adrien.

- Euh.. c'est ma mère, elle me demande de rentrer avant qu'il ne fasse nuit.

- Ah ok, je vais rentrer aussi de toute façon. Tu veux que je te raccompagne ?

- Bien sur, si tu veux.

Je pris mon mentaux, mon écharpe et je me lève. Il se presse de passer devant moi pour m'ouvrir la porte. Nous sortons donc, et partons en direction de chez moi.

Quelque minutes plus tard, sur le chemin, je me rappelle d'une question que je voulais lui poser.

- D'ailleurs Adrien, ton pansement, c'est pourquoi ?

Il me répond que c'est à cause d'hier, car une bande de débile complètement bourré à la sorti du lycée, on commencé à dire de sale chose sur lui, et donc il ne s'est pas laissé faire. Il se sont battu 1 contre 5 et il en est sorti vainqueur avec une petite marque sur le visage.

- Mais, tu aurais dû m'appeler, je serais venu à ton secours et j'aurais dis « du ballais bande de sale minable » et après ça aurais fait du genre « zing, zang, zong ».

Un sourire se construis sur son visage avant d'entendre des petit rire s'échappant de sa bouche.

- Nan sérieux, je sais pas d'où tu sort toute cette énergie, vraiment.

- C'est moi. Lui dis-je avec un sourire.

Nous continuons donc à marcher jusqu'à chez moi.

Nous venons d'arriver aux traces de pattes. Je m'arrête un instant pour les regarder. Elles sont toujours là, mais un peu moins détaillées que quand je suis parti dans le sens inverse du chemin. Enfaîte, elles sont à moitié encrées dans le sol, comme si elle disparaissaient pour ne pas que l'on remarque que le chat était passé par ici. Adrien, qui s'est arrêté 2 mètres plus loin, remarque que je regarde fixement le sol.

- Ça va Maeve ?

- Oui, je regardais juste ces traces de pattes. J'ai l'impression qu'elle.. disparaissent.

Il s'approche pour y jeter un œil.

- Ça dois simplement être la neige qui s'est rajoutée par dessus quand on étais au café.

- Tu a sûrement raison, je sais pas pourquoi je réfléchie trop.

C'est vrai, je réfléchie beaucoup trop pour si peu.

- T'es peut être stressée à cause des exams de la semaine prochaine.

Oh non ! Pas les examens. Comment veut-il que j'oublie ce maudis devoir de Satanas. Mais d'un côté, il n'avait pas entièrement tord. Je suis tellement prise par les cours que j'en oubli de m'amuser, parce que, ce qu'il ne sais pas, c'est que c'est la première fois depuis 1 mois, que je suis sorti pour aller voir un ami et s'amuser, sans compter Stacy car on ne s'amuse pas vraiment quand on parle de malheur.

On arrives devant chez moi, je regarde à la fenêtre pour voir si ma mère me regarde avec des yeux qui veulent dire, « tu rentre maintenant sinon pas de dessert » mais non, il n'y a personne, seulement, je vais quand même rentrer avant qu'elle ne le fasse. Je presse le pas pour rentrer chez moi et j'ai à peine le temps de mettre un pied sur le paillasson qu'Adrien m'attrape par le bras..

Blue eyesOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz