« On est pas sorti du sable. »

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Bonjour, bonsoir, mes petits chats !

C'est toujours pareil, je m'éclate à tout écrire, puis quand je relis, je dois hélas me rendre à l'évidence : j'ai une fic préférée. Je voudrais aimer toutes mes créations pareilles, mais voila, à chaque fois, y'en a forcément UNE qui me fait sourire des conneries que j'ai écrites (se faire rire soi-même, un gage de qualité XD - ou une inquiétude, à voir... ) et je me retrouve à tout relire alors qu'à la base, je voulais juste corriger les fautes d'orthographe.

Et à chaque fois, c'est à cause de Denki.

C'est qu'il est si parfait pour l'incongru, le burlesque, l'exagéré et le fun que forcément, je lui réserve mes conneries les plus connes – et je regrette zéro XD !

Je suis donc plus que ravie de pouvoir publier cette courte fic sur lui et Hitoshi (mon aubergine apathique, je te demande pardon de ce surnom  !), que j'ai surkiffé écrire ! J'espère que ça vous plaira et je vous souhaite, comme toujours :

Très bonne lecture ^^ !

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Pour ceux qui tomberaient ici par hasard : cette fic fait partie de mon projet de Kinktober 2024, publié sur tout le mois d'Octobre 2024. Donc si vous appréciez le concept, hésitez pas à aller checker mon profil.

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Chapitre 1 : « On est pas sorti du sable. »

« Techniquement, j'ai tout. » se félicita Denki en observant d'un œil critique le large cercle de sel et les sigils délicatement tracés par ses soins, selon des indications suivies à la virgule près.

Rapidement, il refit la liste, vérifia que tout était en place – et en quantité adéquate, pas comme la fois où il avait complètement oublié de checker le nombre d'œils du tigre sur sa décoction de nénuphars, et qu'il avait fait exploser la moitié de la salle de classe. Même si pour être d'une honnêteté parfaitement honnête, Present Mic avait été un brin sadique de leur donner la construction d'un sortilège en trois temps alors qu'ils venaient à peine d'entamer l'apprentissage de ceux en deux temps. Mais là, non. La limaille de fer était nickel, les perles de quartz fumées bien au centre de chaque petit tas et pas un seul trait de sigil ne dépassait du cercle de sel. D'ailleurs, histoire d'être vraiment sûr et certain de ne pas faire de connerie, il vérifia ce dernier en s'accroupissant, se penchant plus que de raison vers le sol.

« On peut savoir ce que tu fous ? »

Denki faillit hurler, perdit l'équilibre jusqu'à se reprendre de justesse sans s'épargner un sursaut de pure panique et, dans le même mouvement, essaya tant bien que mal de dissimuler le sol derrière lui. Peine perdue : Hitoshi referma calmement la porte pour considérer d'un coup d'œil les sigils, sourcil haussé d'un amusement tranquille :

« Un sort ? »

« Non ! »

« Du tricot, peut-être ? » ironisa alors son camarade en s'adossant au chambranle, un vague sourire aux lèvres. Débraillé comme à son habitude, avec les cheveux en pagaille et des cernes qui témoignaient d'insomnies à répétitions, il était visiblement amusé de l'expression de Denki en dépit de sa nonchalance habituelle.

« Je révise. » siffla celui-ci, d'un aplomb qu'il ne possédait pas. Katsuki aurait été bien meilleur que lui niveau mensonge, sauf que l'explosion ambulante n'avait pas voulu être associée à « ses conneries de magicien de seconde zone » et le platine se contenta de croiser les bras, faussement indigné. « Je révise pour le cours d'Aïzawa ! »

Dans le caleçon des mecs.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant