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Pdv Suzanne :

- Mec abuse pas je sais que tu n’as pas mal !

- Attend pour de vrai ?

Embry hocha la tête un grand sourire aux lèvres. Il s’amusait à lancer des regard à Paul, pour l’embêter.

- Un jour il s’est déboîté l’épaule et il se l’ait remise seul, il ne s’est même pas plaint ! Alors c’est pas deux petites égratignures qui vont le faire pleurer !!

Je tournais un regard outré vers lui, alors que Paul resserra ses bras autour de moi, pour être sûr que je ne le lâche pas. Je vis un de ses regards noirs qui lança à Embry, mais lorsqu’il remarqua que je le regardais moi aussi, bizarrement il devenait plus doux. Il plongea même son visage dans mon cou, pour m'attendrir, ce qui avait le don de me faire rire. Ce mec le faisait vraiment exprès ! Je trouvais ça… adorable.

- Il raconte n’importe quoi... Ne me lâche pas surtout, je me sens mieux dans tes bras.

- Alors comme ça tu réclames ses câlins mais tu veux même pas des miens ??? Comment je suis outré !

S’exclama dramatiquement Embry, posant sa main sur son cœur, et essuyant de fausses larmes pour accentuer sa comédie.

- Parce qu’il y en a une qui ne sent pas le chien mouillé contrairement à l’autre.

Lacha Paul comme réponse, ce qui me fit pouffer de rire, surtout après avoir vu le visage outré d'Embry.

- Commence par ce petit jeu dangereux avec moi Paul ! Tu ne pourras peut-être plus t’en relever !

- Franchement j’en doute. Surtout venant d’un mec qui hurlait sa mère avant de sauter de la falaise !

-C’est pas moi qui me suis pris un arbre en voulant attraper un pigeon ! 

Paul s’écarta de moi, foncant tout droit sur Embry, prêt à en decoudre. Mais je l’arrêtais rapidement, avant qu’une seconde bagarre se déclenche. Paul jouait vraiment la comédie en fait. Mais moi je fronçais les sourcils. Comment ça, de la falaise ? De la Push ?? 

- Vous êtes complètement malade vous deux. Et Paul, t’es pas censé être blessé ??

À la seconde où je fini la phrase, Paul se retourna, et comme une drama queen, il posa sa main sur son front en grimaçant de douleur. Waouh, quel artiste ! Embry avait raison, il n’avait vraiment pas mal.

- Allez viens gros bébé, je t’emmène à l'infirmerie.

- Oh oui gros bébé, va te faire soigner par ton-

Paul lui donna un coup de pied aux fesses pour le faire avancer, et Embry se mit à partir en riant comme un enfant, sans finir sa phrase. Je toquai doucement à la porte de l’infirmerie, mais aucune réponse. Mon regard croisa celui de Paul, puis après de longues secondes d’attente, j’ouvris la porte, mais toujours personne. L’infirmière devait sans doute être en train de manger.

- Tu crois qu’on peut quand même rentrer ?

Demandais-je, connaissant déjà la réponse. Bien sûr que non, on n’avait pas le droit. Mais pour autant je refusais de le laisser comme ça, en sang. Même si Embry m’assurait que le jeune homme n'avait absolument pas mal.

- On partira avant qu’elle n’arrive, ne t’en fait pas

C’est Paul qui me tira jusqu'à un lit. Il s’assit sur le matelas, et moi je partis fouiller dans le matériel de l’infirmière du lycée. Je pris ce qui ressemblait à de l’alcool, et pris un codon propre que j’imbiba du liquide désinfectant.

Paul Où les histoires vivent. Découvrez maintenant