𝐏𝐑𝐎𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄

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La nuit

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La nuit. Le silence. Le vide.

Ils m'accompagnaient toujours,
comme une ombre indélébile,
ancrée en moi bien trop profondément.
J'errais sans attaches, sans direction,
dans un monde où chacun semblait trouver sa place,
ses raisons d'exister, ses promesses à tenir,
des cœurs à chérir, et d'autres pour les aimer en retour.

Mais pas moi.
Depuis ce qui me semble être une éternité maintenant...
Et ça ne m'avait jamais dérangé.
Jusqu'à toi.

Toi, tu avais ce regard,
cette façon de m'atteindre, de fissurer mes murs,
de faire croire que j'existais pour autre chose que le néant.
J'y ai cru. Plus que je ne l'aurais dû.
Je t'ai laissé entrer là où personne n'était jamais allé.
Tu disais que j'étais différente...
Que j'étais à toi.

Mais ce n'était qu'un mensonge de plus.
Et je hais, les mensonges.

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