As salem aleykoum wa rahmatullah, ça va ?
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Le 27 novembre 20** à 8h00
( il y'a 1ansMoi : bye Anne ( maman ) je t'aime.
Maman : je t'aime aussi ma chérie fait attention à toi!
Moi : oui t'inquiète -sourire-
Maman : si il t'arrive quelque chose t'appelle Lou-
Moi : bon j'y vais
Je lui fis un bisous et je partis en courant
Maman : j'avais pas fini de par-
Je claqua la porte en courant. Et je ris.
Ce n'est pas du manque de respect si jamais. Moi et ma mère on a beaucoup de délire comme ça.
Je suis habillée avec un jean, et un pull noir avec un manteau noir. Et un voile noir.
Je passa dans le haul et y'avait 2/3 personnes mais ça sentait très fort une substance illicite. Astaghfirullah!
Je leurs adresse un sourire, ce ne sont pas mes amis mais ils sont gentils.
Moi : As salem aleykoum
Eux : wa aleykoum salem.
Tout les jours Zehra m'attend devant.
Elle me fit câlin.
Moi : -rire- coucou!
Zehra : salut la plus belle ça va ??
Moi : c'est toi la plus belle! Mais oui ça va al hamdulilah et toi?
Zehra : bien bien hamdulilah, j'aime trop ton outfit
Moi : excuse moi mais ça veut dire quoi « outfit »
Zehra : tes habilles ze3ma
Moi : ahh d'accord
Zehra : c'est trop dommage t'as pas de téléphone je t'aurais grave montré des trucs olala
Moi : oui mais tu sais bien je n'ai pas les moyens pour -baisse la tête-
Zehra : oui c'est vrai, qu'الله te facilite!
Moi : Amin, merci -sourire-
Je n'ai pas de téléphone car je n'ai pas d'argent. Le salaire de ma mère est à peine suffisant pour le loyer. On a à peine de quoi manger donc je ne vais pas réclamer un téléphone. Lounes en a un mais c'était mon père qui l'avait acheté. Moi j'étais trop jeune.
Lounes travaille mais son argent c'est pour l'électricité, et l'eau. Puis quand on a encore de l'argent on achète à manger.
On vit dans la misère mais on est heureux, tout les trois.
Quelque heures plus tard:
Je rentre des cours, seule. Zehra finit à 10h tandis que moi je finis à 12h.
Je le sens mal donc je rentre chez moi d'un pas pressé.
J'arrive dans mon bâtiment en fronçant les sourcils. Mon cœur est à deux doigt de sortir de ma cage thoracique.
Je monte les escaliers presque en courants. J'ouvre ma porte. Je scrute autour de moi
Moi : maman !
Aucune réponse.
Moi : maman !! Tu es ou ?
Elle n'est pas dans le salon, je regarda dans la cuisine elle n'est pas là. Dans sa chambre. Toujours pas.